InvestisseurHeureux a écrit :
placementapapa31 a écrit :
Donc, si les dividendes se maintiennent envers et contre tout, y-compris durant les deleveragings profonds (1929-1955, et aujourd’hui?)
Ce n’est pas ce qu’on voit sur le graphique. Il y a des périodes où en agrégat ils baissent.
Oui, je me suis exprimé trop hâtivement, je voulais dire les périodes de baisse sont courtes et du coup se voient assez peu sur une courbe historique.
InvestisseurHeureux a écrit :
Mais de nos jours, les courbes de dividendes à long terme ne veulent plus dire grand chose, car de + en + les entreprises US "redonnent" l’argent aux actionnaires au travers de rachats d’actions, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Est-ce un argument de plus en faveur d’un raisonnement (surtout à LT) basé sur le "total return" au lieu de la focalisation sur les dividendes ? (sujet souvent discuté ici)
InvestisseurHeureux a écrit :
Sinon comme dit GBL, les études comportent aussi souvent un biais du survivant (spécialement sur les small caps et les hedge funds), mais on peut espérer que quand on se base sur des gros indices, ce biais est moindre.
D’où l’intérêt d’une diversification très large et d’une approche indexée? (comme la votre il me semble, même si vous préférez je crois construire "votre propre tracker"? non?…)
BearBullCarpeDiem a écrit :
Mon observation est que la macro-économie peut créer un terrain favorable au développement des agents micro-économiques (individus / entreprises) mais que si ce terrain macro-économique n’est pas favorable, exemple en période de crise, les agents micro (entreprises) savent s’adapter pour continuer à créer de la valeur (dans un système capitaliste / monétaire) et donc des bénéfices.
…
ces statistiques sur la croissance des bénéfices / dividendes concernent des agents micro (ie entreprises) qui ont survécus aux crises (cf adaptation / Schumpeter etc…) et donc aux difficultées macro-économiques. Toutefois cela ne présente pas l’ensemble des agents micro économique qui n’ont pas survécu et qui ont disparu. D’où l’importance des théories de l’investissement et l’importance de faire le bon choix sur le bon agent économique (ie bon choix de l’entreprise) qui saura traverser les crises et s’adapter au contexte macro-économique pour continuer à créer de la valeur.
Lorsqu’on s’indexe, est-ce que finalement on ne "zappe pas" le problème micro-économique (que tel ou tel agent fasse faillite et disparaisse) ? Et est-ce que en s’indexant on ne fait pas, finalement, de la macro-économie? (à moins que l’on n’intègre micro et macro?)
Pit a écrit :
la macro-économie c’est de la branlette intellectuelle qui n’a absolument aucun intérêt pour investir
Pourriez-vous argumenter un peu?
JesterInvest a écrit :
On pourrait bien avoir un palier qui dure encore 4-6 ans (si on se fie à l’historique) et pourquoi pas plus d’ailleurs.
Eh oui, pourquoi pas plus en effet?
sergio8000 a écrit :
JesterInvest a écrit :
Du coup je regarde non pas l’évolution boursières, mais la valeur et la création de richesse de l’entreprise. Sur le long terme normalement les deux se croisent à certains moments.
Vous avez bien raison dans l’absolu ! Il faut juste que l’argent aille vers les actionnaires à un moment dans l’idée du management et alors là, ça finit toujorus par se rejoindre tôt ou tard (rachats d’actions, dividendes normaux ou exceptionnels, croissance rentable, etc…).
Ceci est-il valable lorsqu’on envisage plutôt d’acheter le marché entier? (via ETF par exemple)
Sinclair a écrit :
La remise en question post-Lehman a été très insuffisante.
Qu’attendriez-vous?
Sinclair a écrit :
Je pense qu’il faudra un autre épisode dramatique pour réellement enclencher une transition vers un nouveau régime du capitalisme.
"nouveau régime du capitalisme" : vous êtes lecteur de Michel Aglietta?
Dernière modification par placementapapa31 (02/08/2012 19h03)