Prise en compte des dividendes dans la capacité d'emprunt immobilier

Cette discussion porte sur la prise en compte des dividendes d'actions dans le calcul de la capacité d'emprunt immobilier. Un membre pose la question de savoir si les dividendes perçus d'investissements en foncières cotées (ex: Unibail, Foncière des Murs) seront considérés comme des revenus par les banques lors d'une demande de prêt.

Les participants confirment que la régularité des dividendes sur au moins deux années fiscales est un facteur clé. Des dividendes substantiels et récurrents peuvent être intégrés dans le dossier, mais ne seront pas traités de la même manière que des salaires, considérés comme plus stables. L'utilisation d'une société soumise à l'impôt sur les sociétés (IS) pour encaisser les dividendes pourrait faciliter leur prise en compte.

Un membre ayant vécu cette expérience précise que sa banque s'est basée sur les trois dernières fiches d'imposition, incluant le montant des dividendes. Cependant, il souligne que ces revenus n'ont pas été considérés de la même façon que les salaires, et les conditions de prêt proposées étaient moins avantageuses. Ceci met en lumière le fait que la gestion du risque par les institutions financières diffère selon la nature des revenus.

En résumé, la discussion explore les implications de l'utilisation de revenus passifs, tels que les dividendes, pour obtenir un prêt immobilier. La capacité d'emprunt est conditionnée par la régularité et la stabilité perçue de ces revenus par les institutions financières. Il apparaît que, même si les dividendes peuvent être pris en compte, leur traitement diffère de celui des salaires, pouvant impacter les conditions du prêt.