Bonjour,
Commencez par refaire un DPE, ceux de 2019 ne sont valables que jusqu’au 31/12/2024 et vous devrez en fournir des valables à vos locataires, autant anticiper.
Avant la venue du diagnostiqueur, échafaudez vos scénarios : isolation, vmc, poêle etc. Cela lui permettra de rentrer les simulations dans son logiciel et il vous fournira les DPE projetés (ils s’appellent ainsi).
Aussi étonnant que celui puisse paraître, les poêles sont considérés comme des appareils de chauffage d’appoint en présence d’autres sources de chauffage.
Izuba a écrit :
Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint :
Insert ou poêle en appoint dans le logement en plus d’un système principal chauffant tout le logement. Cela signifie que le chauffage principal peut assurer 100 % du besoin mais qu’il y a un poêle ou un insert à la place du système principal qui est de temps en temps utilisé dans l’habitation (en mi-saison par exemple).
L’émetteur de base dans ce cas est celui associé au chauffage principal. Il peut être associé à une installation centralisée (planchers chauffants, radiateurs, bouches de soufflage…) ou à une installation divisée (effet joules, radiateurs gaz…). L’émetteur traité en appoint est le poêle bois ou l’insert ;
Le poêle bois ou l’insert peuvent être traités en émetteur de base dans les situations où ce sont les seuls équipements de chauffage du local.
https://docs.izuba.fr/v4/fr/index.php/I … toc-id=311
En reprenant la simulation de ce message, j’obtiens les résultats suivants. Je n’ai pas eu le courage de me rapprocher des valeurs initiales pour la simulation 1 (ces logiciels sont une plaie), l’ordre de grandeur est malgré tout intéressant.
1) Chauffage gaz central, chaudière > 2016 : 390
2) Chauffage électrique + poêle à granules flamme verte > 2020 (poêle en appoint donc) : 498
3) Poêle à granules flamme verte > 2020 : 362
3) Poêle + radiateur électrique dans la salle de bain : 378
Il y a donc un gain important en passant d’électrique + poêle à poêle seul, un démontage des radiateurs pour le passage du DPE est donc une option à sérieusement envisager mais je ne sais pas c’est légalement dans les clous (probablement pas).
Le poêle à granule doit être installé avec soin, il peut tomber en panne et s’encrasser rapidement s’il n’est pas nettoyé régulièrement. Les locataires étant moins précautionneux que les propriétaires occupants, ne pas négliger ces points. Il doit être également entretenu 1 fois par an (~150€). Des pellets de mauvaises qualité (taux d’hygrométrie important) provoquent des fumées et beaucoup de poussière.
Le transport des granulés et leur prix historiquement élevé peut rebuter certains locataires. Un poêle 9kw consomme ~600g de pellets par heure au ralenti, il faut donc se palucher nettoyage du bac à cendre et remplissage du poêle toutes les 25 heures en plus de nettoyage hebdomadaire. Sur un modèle 5,2kw, la conso au ralenti est semblable (autonomie max 21h).
De manière générale, les éléments les plus pénalisants sont le 1) chauffage électrique 2) l’ECS 3) l’étage.
1) les logiciels de diagnostics ne font quasiment aucune différence entre un grille pain des années 80 et un radiateur à inertie de 2022, de ce point de vue aucun intérêt à dépenser de l’argent.
2) Avec un cumulus classique 100L sur une petite surface (<30m2), vous vous faites allumer sans trop pouvoir y faire grand chose (un cumulus 3* améliore malgré tout un peu les choses).
3) Au RDC sur sous-sol non isolé ou au dernier étage sur combles non isolés, c’est la cata. Je ne détaillerai pas ici les moyens d’améliorer les choses, j’ai (bientôt) une boutique à faire tourner
.
Si vous cumulez les 3, bon courage.
Xavier.