Positionner la RP dans le socle de la pyramide est une bonne idée. Se loger est un besoin primaire, et dont le coût représente la principale source de dépense de la plupart des ménages. Que ce soient les coûts directs (loyer, mensualité de prêt ou coût d’opportunité pour les proprios sans crédit) ou indirects (assurance, entretien, travaux, trajets domicile-travail, etc.). Pour investir de façon optimale il faut toujours se loger "au plus juste", en fonction de sa situation personnelle et pro, en particulier comme le libelle la brique sur la question "acheter ou louer".
Je rejoins certains commentaires sur le fait que la brique "fonds euros" n’a pas nécessairement sa place avant celles des classes d’actifs d’investissement traditionnels "actions" et "immobilier", mais plutôt à la même hauteur. D’où la notion cruciale d’allocation cible, à déterminer dès l’épargne de précaution constituée et à faire évoluer ensuite en fonction de son appétence au risque, à sa situation personnelle et pro etc.
Je rejoins aussi GBL sur l’impérieuse nécessité de rester diversifié à tout moment. La tentation est grande de se surexposer aux classes d’actifs qui montent aujourd’hui au détriment de celles qui régressent, voire de succomber aux sirènes de l’argent facile (cryptomonnaires, NFT etc.). Pourtant c’est la discipline de rééquilibrage régulier de son patrimoine pour revenir à l’allocation cible, qui permet de prendre ses gains sur les actifs chers afin d’acheter à prix cassés des actifs décotés. La flambée actuelle des actions et de l’immo a le mérite de pousser certains à augmenter la part de risque de leurs portefeuilles (ce qui est une bonne chose pour des profils jeunes et "stables"), sous réserve qu’ils resteront investis lors de l’inévitable crash à venir, ce qui n’est pas certain s’il n’y sont pas préparés psychologiquement.
Enfin il est sain que le diagramme soit resté focalisé sur les classes d’actifs et non sur des activités (immobilier locatif en direct, trading, rachats d’entreprises…) qui, si elles peuvent être des leviers puissants d’enrichissement, ne constituent pas selon moi des "vrais" investissements mais plutôt des activités entrepreneuriales à part entière.