Obligations d'entreprise : analyse des rendements et des risques en 2011

Cette discussion porte sur l'attrait des obligations d'entreprises, en particulier une nouvelle émission de Vinci à un taux de 4,35 %. Les participants examinent la rentabilité potentielle de ces placements par rapport à leur risque. Un membre souligne qu'après impôt, le rendement net de l'obligation Vinci descend à 3,045 %, ce qui soulève des interrogations sur son intérêt, en comparaison d'autres options.

La discussion s'étend à une comparaison avec une émission obligataire de Vallourec, affichant un rendement similaire. Les participants considèrent les notations des entreprises, toutes deux classées BBB+, ce qui les amène à questionner l'adéquation du rendement par rapport au risque encouru. Un membre, en particulier, se demande si ce faible rendement ne serait pas le prix à payer pour un placement sûr, en référence aux difficultés rencontrées par d'autres obligations d'entreprises telles que Solarworld ou Thomas Cook.

Un autre participant compare le rendement des obligations aux actions, suggérant que les actions de Vinci, avec un potentiel de croissance à long terme, pourraient être plus avantageuses. Il estime que l'obligation a peu de chances d'être plus profitable que l'action, compte tenu de l'horizon 2017. Il fait aussi référence au fait que cette émission ait été sursouscrite 7 fois, ce qui laisse penser que les investisseurs ne la considèrent pas forcément comme un mauvais placement.

Enfin, un participant résume brièvement en indiquant que ce type de placement est jugé "peu intéressant à ce taux et à ce risque", signalant ainsi un désaccord avec les avantages d'un placement sûr mis en avant par un autre membre. La discussion met donc en lumière un débat sur le rapport risque/rendement, et la pertinence des obligations d'entreprises dans le cadre d'une stratégie d'investissement, ainsi qu'une évaluation des risques inhérents à ces placements.