GoodbyLenine a écrit :
Pour ma part, je suis surpris de voir autant d’attachement à la valeur nominale d’une dette, surtout quand il existe l’inflation, et un marché pour en donner une valeur éventuellement plus appropriée.
Mais l’inflation, il me semble que c’est un problème d’actualisation. Et à ma connaissance, on applique pas d’actualisation sur le passif. On doit toujours la même somme, mais cette somme "vaut" moins (et on peut espérer que l’entreprise gagne plus si son CA a suivi lui aussi l’inflation).
Et ce que je n’arrive décidément pas à comprendre, c’est pourquoi la valeur d’échange sur le marché secondaire constituerait la juste valeur, puisque l’engagement en montant de l’entreprise par rapport aux créanciers reste le même. Et d’ailleurs plus on se rapproche de l’échéance, plus le nominal doit se rapprocher de 100%, donc il me semble que c’est bien un jeu de dupe entre temps ?
GoodbyLenine a écrit :
Personne n’a répondu à ma question : préférez-vous la société A, B ou C ?
En cohérence avec les raisons évoquées précédemment avant, je vote la A !
GoodbyLenine a écrit :
A votre avis :
- faut-il comptabiliser un passif de 1M€, 1.1 M€, ou d’une autre valeur, pour la société F ?
- laquelle des 2 sociétés E ou F serait-il préférable de posséder ?
- En cohérence avec mes réponses précédentes je vote 1,1 M€ pour la F et 1M€ pour la E (somme due -encore que pour la F, je sais pas si en comptabilité, il ne faudrait pas ajouter les coupons à payer ? )
- vu de loin, les conditions de prêt de la F sont meilleures (pour E : 50 x 15 = 750 k€ + 1 M€, pour F = 1,1 M€ (soit +650 k€ d’économisés pour la F) et sans actualisation, sinon c’est encore plus avantageux pour la F
Cela dit je n’ai pas saisi le rapport entre votre exemple et la méthode pour comptabiliser le montant du prêt au bilan.
GoodbyLenine a écrit :
Pour la Grèce, et sa manière de comptabiliser ses dettes, je ne suis pas sur que la question soit vraiment pertinente. En effet, il ne s’agit pas d’une entreprise,….
Ce point là, il me semble que nous en avons aussi parlé et je n’ai pas le même avis (d’un point de vue strictement financier). Il me semble que j’avais dit que la gestion de l’état devrait (à mon sens) se rapprocher de celle d’une association (ne pas dégager de bénéfices, mais à ~0).
Mais bon, cela dit, si l’exemple pose problème il suffit de changer "Grèce" par "banque A" et "milliard" par "millions" : en gros, une entreprise sur le point de faire faillite risque de dégager ses plus beaux bénéfices historiques 