Mystère du grenier : un syndic obstiné et une erreur notariale de 60 ans

Cette discussion relate l'expérience inhabituelle d'un membre, zedbum, confronté à un problème de propriété concernant un grenier hérité. Malgré la preuve de l'absence de mention du grenier dans les actes notariés de vente et de succession, le syndic continue d'envoyer des factures et convocations à l'Assemblée Générale. Le grenier, d'une valeur inférieure à 500€, a été oublié dans les écritures lors de l'acquisition par les grands-parents de zedbum dans les années 60. La discussion explore les conséquences d'une erreur notariale sur la durée.

Les participants débattent des implications juridiques de cette situation. L'usucapion est évoquée, mais le faible montant du bien rend les démarches disproportionnées. Un participant, amoilyon, suggère une proposition aux copropriétaires, tandis que d'autres soulèvent la question d'un défaut de conseil du notaire initial. Les participants cherchent à déterminer si le syndic agit par négligence ou par volonté d'éviter des recherches coûteuses pour retrouver les vrais propriétaires du grenier.

La discussion aborde également des aspects pratiques et stratégiques. zedbum explique avoir déjà contacté le syndic à plusieurs reprises sans succès. La question de la prescription des charges est abordée. Plusieurs propositions sont faites : faire un courrier au syndic pour lui demander de prouver la propriété, ignorer les courriers, ou demander la restitution des sommes indûment perçues. La gestion des risques et les coûts liés aux démarches juridiques sont également au centre des préoccupations des participants. L'absence d'obligation d'agir de la part de zedbum est soulignée.

Finalement, la discussion met en lumière la complexité de la gestion immobilière et la persistance de problèmes liés à des erreurs administratives passées. Le cas, malgré sa nature anecdotique au départ, sert d'illustration des difficultés que peuvent rencontrer les propriétaires face à des administrations ou des professionnels du secteur. La discussion souligne l'importance de la vérification minutieuse des actes notariés et de la nécessité de bien connaître ses droits en matière de propriété.

Les membres concluent que malgré les relances persistantes du syndic, zedbum n'a pas l'obligation de payer des charges pour un bien dont il n'est pas propriétaire.