placementapapa31 a écrit :
Mais c’est impensable que l’on puisse défendre de telle pratiques, je suis sidéré.
C’est juste une vue de l’esprit… un manière d’envisager le futur, d’envisager ce que peuvent penser nos politiques en ce moment. Ce n’est pas pour autant que je le souhaite.
Dit autrement, je pense sincèrement que nous n’allons pas tarder à bombarder l’Iran avec les américains et les anglais (et Israel ?): je le pense sincèrement, mais je ne le souhaite pas pour autant… Vous me suivez ?
bifidus a écrit :
Les défauts ne se font jamais sur les plus riches
Je reconnais que vous marquez un point, je suis d’accord avec vous.
Prenez cette exemple de l’actualité française récente:
- D’un coté, on parle depuis 10 voir 15 voir 20 ans du problème de compétitivité française par rapport au reste du monde (et je ne focalise pas du tout ce problème sur le cout du travail… je parle de compétitivité en général): plus les années passent, plus on en parle (gouvernements, syndicats, médias, etc…), plus on ne fait rien, et plus la société française evolue vers quelque chose de pire à ce sujet. On aurait bien besoin en ce moment que les choses changent enfin, mais non, les politiques s’en foutent et sont complètement incompétents. (défiit extérieur, hausse du chomage structurel, disparition des usines de production, précarisation des salariés, etc… bref: on s’appauvrit)
- De l’autre coté, on vient d’essayer de toucher aux impots sur les PV: du tac au tac, réaction super bien orchestré de quelques entrepreneurs essentiellement issu du web (les pigeons), qui maitrisent bien les réseaux sociaux, et d’un seul coup, on va changer la fiscalité pour ces mecs là, le gouvernement a changé son discours en quelques jours. (mais attention, c’est que pour certains: Sapin distingue les entrepreneurs qui prennent "des risques" de "ceux qui ont hérité de papa, maman" )
Je pose donc cette question: quel est le plus utile, fondamentalement pour une société, pour une nation: se soucier de la compétitivité de son outil productif (et par conséquent se soucier de son outil productif tout court), ou se soucier des impots d’une petite minorité ?
Que les choses soient claires: je suis capitaliste, libéral, investisseurs, et patron propiétaire: je comprends les pigeons, et la logique de leurs idées…
Ce que je veux mettre en avant ici, c’est que le gouvernement, les gouvernement sont incapables de faire des réformes qui toucheront au final, les forces productrices (les classes moyennes et populaires) depuis des décennies, mais sont capables en 3 jours, de prendre conscience qu’ils tapent un peu fort sur les propriétaire du capital.
Conclusion: pas de jugement de valeur là-dedans, je vous le laisse. Mais simplement le même constat que vous bifidus:
bifidus a écrit :
Cela choquera peut être la morale de certains mais c’est historiquement inévitable…
Re-conclusion: choisissez votre camp ! :-)