Dans tous les cas, je pense qu’il sera nécessaire d’informer la banque (c’est probablement écrit dans le contrat de prêt initial), voire d’obtenir son accord.
La différence entre rembourser l’ancien emprunt ou pas est de tout manière assez limitée. Donc ne vous compliquez pas trop la vie pour gagner éventuellement 3 queues de cerises (et évaluez combien ça pourrait vous faire gagner, en €uros, pas en %).
Plutôt que rembourser, je placerais les 67k€ sur un bon fond euros d’un contrat d’AV. Les perspectives sont que ces 67k€ y rapporteront en net plus que les 1.67% que coute l’emprunt, et plutôt aux environs de 2.5% net, pour les prochaines années en tout cas.
Un investissement en SCPI est difficilement comparable, car il comporte bien plus de risques (de baisse de la valeur des parts), même s’il présente aussi des opportunités de dégager un meilleur rendement. Si vous souhaitez investir en SCPI, vous feriez de toute manière mieux de contracter un nouvel emprunt (sur 15 ans voire +) pour cet investissement : au moins les intérêts et frais seront déductibles de vos revenus fonciers, et allègeront un peu votre IR. Si l’acquisition de parts de SCPI se fait en n’ayant que la nue-propriété durant les 5 (ou 10, voire 8 ou 9 pour tenir compte de la durée jusqu’à votre retraite) premières années, cet argument tombe partiellement.
Ceci est à modérer en prenant en compte le coût réel des assurances associées à l’emprunt en cours (si elles coutent un % fixe du montant initialement emprunté, elles pourraient être très chères en % des fonds qu’elles garantissent) et leur réelle utilité (selon qui est assuré, et si ce sont des assurés "à risque fort").
L’avantage de ce choix n’est pas que financier (un meilleur rendement), mais surtout la meilleure flexibilité financière que ça vous apporte (les 67 k€ pourraient être utilisés à votre guise si une bonne opportunité se présentait).