Achats d'actions japonaises : courtiers, frais, accessibilité et stratégies d'investissement associées
Cette discussion, initiée en 2011 et s'étendant jusqu'en 2025, porte principalement sur les moyens d'investir sur le marché boursier japonais, en particulier sur les actions. Les membres cherchent initialement un courtier proposant des frais de courtage raisonnables pour les actions japonaises, constatant que beaucoup d'établissements pratiquent des tarifs prohibitifs (0,5% avec un minimum de 75 CHF chez certains) ou ne proposent tout simplement pas ce marché. La discussion évolue rapidement vers une comparaison des offres de différents courtiers, notamment en termes de disponibilité des marchés et de structure des frais.
Plusieurs courtiers sont mentionnés et comparés : Fortuneo, Swissquote, BINCK, SAXO Banque, Lynx, Interactive Brokers (IB), DeGiro, BforBank, InvestStore Intégral et Bourse Direct. Un consensus émerge autour d'Interactive Brokers (IB) comme étant une option potentiellement avantageuse, avec des frais de 0,08% (minimum 450 JPY, puis 80 JPY plus tard dans la discussion), bien que certains soulignent la nécessité de maîtriser l'anglais et de déposer un montant initial conséquent. D'autres options comme SAXO Banque (0,15%, minimum 1500 JPY) sont également discutées, mais avec des réserves concernant l'accès à l'ensemble du marché japonais, notamment les J-REITS (foncières japonaises). La question de la garantie des fonds en cas de faillite du courtier est également abordée, ainsi que la vérification de l'exécution effective des ordres.
Un point de désaccord majeur et récurrent concerne la quantité minimale d'actions à acheter sur le marché japonais. Il est établi que les actions s'échangent généralement par lots de 100 ou 1000, ce qui représente un obstacle significatif pour les investisseurs disposant d'un capital limité. Plusieurs membres, dont Faith et JesterInvest, confirment que les courtiers comme DeGiro et IB rejettent les ordres ne respectant pas cette règle. Des solutions alternatives sont évoquées, comme l'agrégation d'ordres (jugée complexe et risquée) ou l'utilisation de "synthétiques" (options) et d'ETF. Un membre, Kiyora999, vivant au Japon, précise en 2019 que certains brokers japonais proposent un système de "mini-actions" permettant d'acheter à l'unité, mais ce système semble récent et non disponible chez les courtiers européens/américains.
La discussion aborde également des questions fiscales, notamment la retenue à la source et la déclaration des revenus (IFU). L'absence d'IFU chez certains courtiers (comme DeGiro) est un frein pour certains, tandis que d'autres, comme Oblible, suggèrent Lynx comme alternative fournissant un document d'aide à la déclaration. La possibilité d'emprunter des yens à des taux bas pour investir au Japon est également évoquée, ainsi que l'investissement via des ETF, y compris ceux cotés en yens. Un membre, yaka, s'interroge sur l'intérêt d'investir directement en yens pour profiter d'un taux de change favorable, mais il est souligné que l'achat d'un ETF non couvert en € procurerait un avantage similaire.
Au fil des années, la discussion reflète une évolution des offres des courtiers et une meilleure connaissance des spécificités du marché japonais. Les participants partagent leurs expériences et leurs stratégies, soulignant l'importance de la diversification géographique et monétaire. La discussion met en évidence la complexité de l'investissement sur le marché japonais pour les investisseurs particuliers, en raison des frais, des contraintes de quantité, et des aspects fiscaux, mais aussi les opportunités que ce marché peut représenter.