Crowdfunding immobilier : 5 pièges à éviter

Le crowdfunding immobilier est un type particulier de placement qui présente de nombreux avantages. Cependant, comme tout investissement, il s’avère risqué. Comment éviter les pertes ? Découvrez dans cet article 5 pièges à éviter pour ne pas y laisser des plumes.

Évitez de vous fier aux plateformes non agréées

Il existe un préalable au financement qui est le choix de la plateforme qui servira d’intermédiaire entre vous et les acteurs des programmes immobiliers. C’est à celle-ci de prendre en compte et d’analyser tous les critères devant permettre l’effectivité du projet. Pour ce faire, elle ne doit pas être choisie sur un coup de tête, car recourir aux services d’une plateforme non agrée représente alors un véritable risque.

Nous vous recommandons de consulter le registre des agents financiers ou celui des intermédiaires en assurance afin de choisir une plateforme d'investissement immobilier agréé qui garantirait votre investissement. Même si ce n’est pas toujours un gage de qualité, c’est le signe d’une existence juridique.

Prenez du recul

La première règle pour ne pas perdre ses plumes dans le crowdfunding immobilier consiste à intégrer le risque. En effet, comme le mentionne si bien l’Autorité des marchés financiers (AMF), le rendement est à la mesure du risque. Si en général ce type de placement offre un rendement qui varie entre 8 et 12 %, il est possible de perdre en totalité aussi bien le capital que les intérêts.

De plus, il existe d’autres difficultés qui peuvent réduire ou rogner entièrement vos fonds. Le chantier peut par exemple cumuler du retard ou la vente du logement peut s’avérer problématique. Je vous conseille donc d’avoir une certaine patience.

Étudiez attentivement les structures de financement

Les sociétés anonymes simplifiées (SAS) à travers leurs spécificités offrent un meilleur garanti en ce qui concerne le crowdfunding immobilier. En effet, la société en nom collectif, la société civile et la société en participation vous rendent responsable de la dette contractée sur votre patrimoine personnel. Vous êtes par conséquent considéré comme débiteur si l’investisseur a du mal à s’acquitter de ses dettes et obligations.

Évitez de mettre tous vos œufs dans le même panier

Le risque est inhérent au crowdfunding immobilier. Ainsi, il est préférable de ne pas y injecter toutes vos économies. En effet, la meilleure manière de préserver vos arrières consiste à diversifier vos investissements. Il existe plusieurs projets très attractifs, souples et rentables sur Finance Héros. Mettez sur le crowdfunding uniquement la somme que vous pouvez perdre. Cette stratégie de diversification peut s’opérer déjà avec 100 €. Vous pouvez certes investir plus, mais si vos revenus sont limités ne dépassez pas 1000 euros.

Gardez la tête froide

Une analyse sérieuse découle le plus souvent d’une certaine maîtrise de soi. En effet, les rendements affichés sont impressionnants. Mais, retenez que pour une mise de 1000 euros, si le pourcentage est de 10 %, le rendement brut que vous recevrez s’élèvera à 100 euros dans lesquels le fisc prélèvera 39,50. Il vous restera donc 60,50. Cette somme, bien qu’intéressante, reste dérisoire face au risque que vous prenez qui est de perdre tout votre capital.

Le placement boursier en revanche propose un bien meilleur ratio rendement/risque avec la possibilité d’arrêter les dégâts en cas de perte. Tenez alors compte des risques et ne vous focalisez pas exclusivement sur les promesses de rendement.

— Cet article a été rédigé par eReferer.