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Allocation d'actifs : la diversification internationale en actions, plutôt qu'en obligations ?

Allocation d'actifs retraite : faut-il privilégier 100 % actions internationales et quels sont les risques associés ?

Cette discussion s'articule autour d'une étude récente, intitulée Beyond the Status Quo, qui remet en cause les stratégies traditionnelles d'allocation d'actifs pour la retraite, notamment l'augmentation progressive de la part des obligations avec l'âge. L'étude suggère qu'un portefeuille composé à 100 % d'actions diversifiées internationalement (avec une forte pondération hors du marché domestique de l'investisseur) aurait historiquement généré de meilleurs résultats à long terme en termes d'accumulation de richesse et de soutien à la consommation pendant la retraite, malgré une volatilité à court terme plus élevée. Cette approche est présentée comme potentiellement supérieure aux portefeuilles mixtes actions/obligations classiques.

Les participants expriment plusieurs critiques et nuances importantes vis-à-vis des conclusions de l'étude. Un point de désaccord majeur concerne l'impact psychologique de la volatilité sur les investisseurs, particulièrement les plus âgés, qui pourrait être difficile à supporter lors de corrections de marché importantes ; cet aspect comportemental est jugé sous-estimé par l'étude. JeromeLMNP met en garde contre l'extrapolation des données passées, arguant que les conditions économiques et géopolitiques futures pourraient différer significativement de celles ayant prévalu durant la période étudiée. D'autres approches, comme la méthode des "buckets" (compartiments) mentionnée par Chafouini, sont évoquées comme alternatives permettant de sécuriser les besoins à court terme tout en conservant une exposition aux actifs plus risqués pour le long terme.

Une discussion significative émerge concernant la pertinence du contexte américain de l'étude pour les investisseurs français. Bernard2K souligne que le système de retraite par répartition français constitue une part substantielle et sécurisée du patrimoine des retraités, agissant de facto comme un actif à faible risque non pris en compte dans les modèles américains typiques basés sur l'accumulation de capital individuel. Cette différence fondamentale rendrait l'application directe des conclusions de l'étude hasardeuse en France. La discussion précise également, grâce à l'intervention de sissi, que les États-Unis disposent aussi d'un système de pension public (Social Security), nuançant l'opposition stricte entre les deux systèmes mais sans invalider la différence de poids relatif de la capitalisation individuelle. L'importance du niveau de richesse personnel est aussi relevée par patrick comme facteur déterminant la capacité à tolérer le risque actions en retraite.

Enfin, les échanges abordent brièvement les incertitudes entourant l'avenir du système de retraite par répartition en France, avec des opinions divergentes sur sa soutenabilité et l'évolution future des prestations. Cette considération ajoute une couche de complexité à la planification financière à long terme pour les participants français, influençant potentiellement leur stratégie d'investissement personnelle au-delà des recommandations académiques générales.

Mots-clés : Allocation d'actifs, Actions internationales, Obligations, Retraite, Gestion de portefeuille, Risque, Étude financière


2    #1 03/04/2025 04h23

Membre (2016)
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Une étude intitulée "Beyond the Status Quo: A Critical Assessment of Lifecycle Investment Advice"  Beyond the Status Quo: A Critical Assessment of Lifecycle Investment Advice by Aizhan Anarkulova, Scott Cederburg, Michael S. O’Doherty :: SSRN publiée en novembre 2023 et révisée en mars 2025, est venue critiquer les deux principes fondamentaux de la gestion de portefeuille qui recommandent dans un premier temps de diversifier entre actions et obligations (par exemple, 60 % actions / 40 % obligations) et ensuite, par prudence, de réduire la part des actions avec l’âge.
Bien évidemment les IA peuvent vous faire une traduction et/ou une synthèse de ce document de 86 pages…

En analysant des données historiques et en faisant des simulations sur 39 pays et sur plus de 100 ans, les auteurs de cette étude observent que si la part d’obligations diminue la volatilité du portefeuille, elle offre en revanche des rendements inférieurs aux actions sur le long terme. Ils notent par ailleurs que le maintien d’une allocation élevée en actions, même tard dans la vie, maximise les chances d’atteindre une richesse suffisante pour financer la retraite.
Ils démontrent qu’un portefeuille 100 % actions (33% d’actions nationales, 67% d’actions internationales, 0 % d’obligations et 0 % de bons du Trésor !) donne souvent de meilleurs résultats en termes d’accumulation de richesse, de soutien à la consommation pendant la retraite, de préservation du capital et de constitution d’héritage (à condition de pouvoir supporter la volatilité à court terme, inhérente aux actions).

Ben Felix a fait récemment une vidéo « The Most Controversial Paper in Finance » à ce sujet The Most Controversial Paper in Finance - YouTube

Qu’en pensez-vous et quelle est la proportion d’obligations ou de fonds obligataires dans votre propre répartition d’actifs ?

Dernière modification par Peronne (03/04/2025 04h46)

Mots-clés : actions, diversification internationale, obligations

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1    #2 03/04/2025 06h55

Membre (2023)
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ISTJ

Ces articles ne prennent pas en compte l’impact psychologique d’une variation de portefeuille sur une personne âgée. (ou de votre aversion au risque en general)

Comment pensez-vous vivre un drawdown type Covid à 85 ans en maison de retraite avec des frais importants ?

Les théories disant que l’actif le plus risqué rapporte le plus à long terme vous pousseront a l’extreme à tout miser sur un seul actif, pourquoi pas le BTC…

Le passé ne représente pas le futur. Le monde évolue, il y a eu des changements fous au cours des 40 dernières années qui ont fortement porté les bourses : retraite par capitalisation, fonds de pension, actifs des hedge funds, force des banques centrales, démographie, faible inflation, croissance mondiale, stabilite geopolitique…
Il faut être un sacré optimiste pour imaginer que nous sommes partis pour peu ou prou la même chose pour les 40 prochaines années.

Il faut faire un choix entre être rationnel et raisonnable. Votre stratégie à 25-30 ans, pourquoi pas, mais à 75 ans, je pense que c’est discutable.

Je suis pour le moment a environ 15% en produit obligataires + FE, et je ferais monter cette part progressivement dans un but de reduction de la volatilite / preservation du capital.

Dernière modification par JeromeLMNP (03/04/2025 08h57)


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#3 03/04/2025 09h11

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M.erci pour ce partage, toujours intéressant ces ’pappers’.

Ca m’amène deux reflexions:

Vous citez " Ils notent par ailleurs que le maintien d’une allocation élevée en actions, même tard dans la vie, maximise les chances d’atteindre une richesse suffisante pour financer la retraite.". En effet, si on prends le problème à l’inverse et qu’on détermine en amont un montant que l’on veut obtenir, disons 1M d’Euros à 60 ans, on peut facilement simuler un montant d’épargne mensuel et un taux de rendement permettant, en théorie, d’obtenir cette somme (ex: 1000 euros/mois à 7% pendant 30 ans donnent 1,2M) et donc avoir de facto une allocation aggressive pour arriver à 7% mais une fois arrivé au but, on peut repenser à la phrase de Bill Berstein "if you won the game stop playing it" et basculer 100% cash à la retraite.

Un autre vision et d’appliquer une allocation d’actifs non pas basée sur un pourcentage du type 60/40 mais sur un nombre d’années en cash et le solde en produits plus risqués (méthode ’bucket’). Un épargnant possédant 1M et estimant qu’il n’a besoin que de 10K euros par an peut mettre 100K en cash pour financer 10 ans de retraite le solde en actifs risqués et se retrouver avec un portefeuille 90/10, soit un portefeuille en théorie très risqué pour un retraité mais finalement assez ’sur’ puisqu’il est conçu pour financer un train de vie de 10 ans sans risque, le paradoxe est décrit dans cet article de White Coat Investor.

Dernière modification par Chafouini (03/04/2025 15h28)


"Don't look for the needle in the haystack. Just buy the haystack!"

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#4 03/04/2025 09h43

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C’est un papier très intéressant !

Pour autant, attention au contexte culturel ! Ce papier s’intéresse à un plan d’investissement typiquement américain : tout au long de sa vie de travail de 25 à 65 ans, investir environ 10 % de ses revenus pour accumuler un capital, qui servira ensuite à fournir une retraite en retirant 4 % du capital par année de retraite.
Une opinion très largement admise au USA est qu’il faut placer ce capital-retraite sur un mix d’actions et d’obligations, la part d’obligations augmentant avec l’âge du cotisant.

Dans ce contexte, le papier montre que la répartition "33% domestic stocks, 67% international stocks, 0% bonds, and 0% bills" donne des résultats meilleurs que les allocations classiques ; jusqu’à deux fois meilleurs.

Quelques remarques :
- Tout d’abord, il faut traduire correctement cette répartition optimale : "33% domestic stocks, 67%
international stocks, 0% bonds, and 0% bills", sachant que les auteurs sont américians et écrivent dans le contexte des USA, se traduit "33% d’actions US, 67% d’actions Monde hors US, 0% obligations d’entreprises, and 0% obligations d’état". Un Français qui lit "actions nationales" comprend actions françaises, quand il lit "actions internationales" ça le fait penser à un indice type "world". Ces expressions traduites littéralement sont donc trompeuses pour le lecteur non-américain.
- c’est étonnant de voir que les Américains sont favorables à l’investissement en actions "monde hors US". Dans le paper, ils citent à l’appui de cette approche des auteurs qui préconisent même de mettre 100 % en actions "monde hors US", puisqu’ils sont déjà tellement exposés aux US pour leurs autres revenus.
- à noter que, si un européen veut investir en actions du monde entier en seulement 2 ETF (éligibles PEA qui plus est), il faut investir environ 90 % en ETF world et 10 % en ETF Emerging markets ; la capitalisation du MSCI World étant 10 fois supérieure environ à celle du MSCI Emerging markets. Sachant que les actions US représentent environ 72 % à ce jour de l’indice World, en faisant 90 % World et 10 % Emerging, on atteint une répartition d’environ 65 % d’actions US et 34 % monde hors US ; soit une répartition très proche de celle préconisée par le paper ! 90 % World +10 % Emerging revient quasiment au même que 33% d’actions US, 67% d’actions Monde hors US.
- Ce papier, qui compare le lieu commun "il faut placer ce capital-retraite sur un mix d’actions et d’obligations, la part d’obligations augmentant avec le temps" avec d’autres stratégies pour déterminer la meilleure, est paru en 2023. Est-ce à dire que des centaines de millions d’américains ont cotisé pour leur retraite, pendant des décennies, avec une stratégie qui relève du bon sens populaire, mais qui n’avait jamais fait l’objet d’un examen scientifique ? C’est hallucinant.
- c’est l’occasion de mieux comprendre d’où viennent ces histoires de répartition actions/obligations qui doit évoluer avec l’âge, de "règle des 4%", etc. Tous ces concepts sont adaptés au contexte US où l’on doit construire sa propre retraite.
- C’est aussi l’occasion de regretter que tous ces concepts soit répercutés sans précaution sur le contexte français, qui est pourtant bien différent du fait de la retraite par répartition.
- Cette comparaison entre le contexte US et le contexte FR, et la prise de conscience que beaucoup de choses qu’on lit sur le sujet rentier/FIRE etc est en fait repris du contexte américain sans effort d’adapter les réflexions à notre contexte, me donne envie de poser les questions suivantes :
1) quel est le capital-retraite-équivalent de notre retraite par répartition ? Autrement dit : quand j’arrive à l’âge de la retraite avec un droit à percevoir 1500 €/mois (par exemple) pendant le restant de mes jours, c’est équivalent à un capital-retraite de combien pour un citoyen américain qui arrive à l’âge de la retraite ?
2) A tel âge (disons 40, 45 ou 50 ans), j’ai envie de lever le pied (cesser de travailler ou en tout cas travailler beaucoup moins). A supposer que j’ai déjà de quoi subvenir à mes besoins, vaut-il mieux que je continue à contiser à la retraite par répartition ou non ? Question : 2 bis : quelle est le moyen le plus efficace et le moins coûteux de continuer à cotiser à la retraite par répartition ? Question 2 ter : A supposer que, à partir d’un certain âge, j’ai le choix d’investir chaque mois XX € dans la retraite par répartition, ou la même somme dans un fonds actions type ETF world, quelle est la rentabilité comparée de chaque investissement et comment évolue-t-elle avec le temps (sachant que, à partir d’un certain âge, j’ai déjà des droits à la retraite conséquents ; les euros supplémentaires, que je vais devoir mettre pour arriver à l’âge de la retraite avec un droit à la retraite à taux plein, sont très efficaces car ils permettent de ne pas perdre tous les euros cotisés précédemment en cotisations retraite) ? Voilà des questions adaptées au système français et que je n’ai pas souvent vues traiter sur le forum. Si vous avez des liens de discussions précédentes qui ont déjà traité ces sujets, je suis preneur !

Dernière modification par Bernard2K (03/04/2025 11h22)


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1    #5 03/04/2025 09h50

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Je pense pour ma part que le niveau de richesse et de sécurité que vous avez atteint à la retraite est déterminant pour votre allocation.
Je vous donne mon exemple: j’ai 63 ans, une retraite de 2000 € par mois , un patrimoine financier d’environ 1,5M euros, dont 1M en actions et le reste en trésorerie/SCPI.
Donc théoriquement, une allocation en actions beaucoup trop élevée pour mon âge .
Mais si la bourse s’effondre, cela ne m’empêchera pas de dormir, j’aurai toujours de quoi compléter ma pension ( 500Ke places entre 3 et 6%).
Donc, et c’est probablement une évidence, tout dépend de l’importance de votre patrimoine pour jouer la répartition, l’âge est un facteur important mais pas principal.

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#6 03/04/2025 09h57

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patrick a écrit :

une retraite de 2000 € par mois , un patrimoine financier d’environ 1,5M euros, dont 1M en actions et le reste en trésorerie/SCPI.

Vous pensez avoir 1/1,5 = 67 % d’actions.
Mais quel est le capital-équivalent à vos 2000 € de retraite par mois ? Je fais un calcul très grossier, puisqu’il faut bien en faire un (en attendant qu’on m’en indique un meilleur) : si les conditions de retraite restent identiques, vous avez devant vous 23 ans de durée de vie moyenne à l’âge de départ à la retraite x 12 x 2000 = 552 000 € de retraite à percevoir.

Vous avez donc en fait l’équivalent de 2 M€, dont 500 k€ en droits à retraite, 1 M€ en actions et 500 k€ en tréso et SCPI. Vous n’êtes donc pas exposés à 67 % en actions mais à 50 %.

C’est pour cela que les comparaisons US/France sont biaisées. Les américains n’ont que leur capital-retraite tandis que nous avons aussi nos droits à la retraite par répartition.

Dernière modification par Bernard2K (03/04/2025 10h37)


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#7 03/04/2025 10h11

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Effectivement, vous avez raison si l’on tient compte des pensions de retraite.
Mais la répartition 60/40 dont on parle généralement, s’applique-t-elle aux patrimoines français ou américains? J’avoue mon ignorance sur ce point.
Votre analyse est très intéressante, à-t-elle une source académique ou est elle issue de votre réflexion personnelle?

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#8 04/04/2025 20h56

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Je pense que oui, dès le moment ou le français utilise la même répartition que l’américain, pour la partie action, c’est à dire en gros celle du MSCI World.
Pour la partie obligataire, l’américain aurait tendance à rester 100% US, des alternatives existent pour le français, l’important étant que ce soit hedgé en Euros.


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#9 04/04/2025 23h01

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INTJ

patrick, le 03/04/2025 a écrit :

Je pense pour ma part que le niveau de richesse et de sécurité que vous avez atteint à la retraite est déterminant pour votre allocation.
Je vous donne mon exemple: j’ai 63 ans, une retraite de 2000 € par mois , un patrimoine financier d’environ 1,5M euros, dont 1M en actions et le reste en trésorerie/SCPI.
Donc théoriquement, une allocation en actions beaucoup trop élevée pour mon âge .
Mais si la bourse s’effondre, cela ne m’empêchera pas de dormir, j’aurai toujours de quoi compléter ma pension ( 500Ke places entre 3 et 6%).
Donc, et c’est probablement une évidence, tout dépend de l’importance de votre patrimoine pour jouer la répartition, l’âge est un facteur important mais pas principal.

Intéressant : j’ai le même âge que Patrick, un peu plus de retraite que lui, mais sensiblement le même portefeuille. En revanche, j’ai fortement diminué mon exposition aux actions et donc au risque : encore dans les 600 k€ et c’est déjà beaucoup.

Il est en effet vraisemblable que je mourrai moins riche que si j’étais resté 100% actions mais cela me chaut fort peu et ne me fera pas mourir plus tôt. En revanche, j’ai fortement diminué la volatilité et ainsi réduit le risque de transmettre une peau de chagrin à mes enfants si la succession se fait post-krach.

Bon, on ne sait pas si Patrick a des enfants, ce qui est un paramètre important dans la discussion.

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#10 05/04/2025 09h12

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patrick, le 03/04/2025 a écrit :

Effectivement, vous avez raison si l’on tient compte des pensions de retraite.
Mais la répartition 60/40 dont on parle généralement, s’applique-t-elle aux patrimoines français ou américains? J’avoue mon ignorance sur ce point.
Votre analyse est très intéressante, à-t-elle une source académique ou est elle issue de votre réflexion personnelle?

Si vous souhaitez diversifier en conservant une répartition similaire par zones géographiques :

- MSCI World / Global Aggregate Bond
- MSCI USA / Treasury Bonds
- MSCI Europe / Euro Bonds
- MSCI France / OAT 10 ans

En général, la durée moyenne des obligations est de 7 à 8 ans. Vous pouvez également choisir une répartition géographique différente pour chaque compartiment. Je vous recommande vivement d’opter pour la version couverte des deux premiers, car une exposition trop importante au dollar peut causer des soucis gastriques.

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