Harcèlement téléphonique par Médiamétrie : les membres discutent des pratiques intrusives et de la fiabilité contestée de leurs enquêtes

Cette discussion aborde le problème du harcèlement téléphonique ressenti par certains membres de la part de Médiamétrie. Les participants signalent des appels fréquents et répétés, effectués depuis des numéros variés pour contourner les blocages, y compris ceux des filtres anti-spam des opérateurs. Un point central de mécontentement est le non-respect apparent de Bloctel, Médiamétrie arguant que ses enquêtes ne constituent pas du démarchage commercial. Ces méthodes jugées insistantes amènent les participants à douter sérieusement de la qualité et de la représentativité des données collectées, se demandant qui consent à répondre longuement et gratuitement à des questionnaires personnels dans ces conditions.

Les informations partagées, notamment issues de la FAQ de Médiamétrie, confirment certaines de ces pratiques : l'entreprise s'autorise des appels jusqu'à 21h en semaine et 20h30 les week-ends et jours fériés. Elle utilise des automates d'appel composant aléatoirement des numéros, ce qui explique pourquoi des numéros sur liste rouge ou inscrits à Bloctel peuvent être contactés. La persistance des appels sur un même numéro en cas de non-réponse est également une pratique assumée. Un problème technique sur le site de Médiamétrie est aussi soulevé : l'impossibilité d'utiliser le formulaire de contact pour demander un retrait, car le champ dédié au numéro de téléphone refuse les chiffres.

Face à cette situation, différentes stratégies de résolution sont envisagées par les participants. La voie officielle, indiquée par Médiamétrie, consiste à envoyer un email à leur Délégué à la Protection des Données (DPO) pour exercer son droit d'opposition et demander la suppression de ses coordonnées. D'autres solutions pratiques sont suggérées : l'installation d'applications de filtrage d'appels tierces, comme celle proposée par Viab, ou le signalement systématique des numéros comme spam vocal via le service 33700, une méthode recommandée par EricB. Ce dernier suggère également de contacter la CNIL pour signaler le dysfonctionnement du formulaire de contact et faire valoir ses droits en matière de protection des données personnelles.

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