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Quelles stratégies de départ pour un cadre de 60 ans après un arrêt maladie ?

Départ d'un cadre senior après maladie : quelles stratégies face à un employeur peu coopératif ?

Cette discussion, initiée par serenitis pour un membre anonyme, porte sur les stratégies de départ pour un cadre de 60 ans travaillant dans une PME. Suite à un arrêt maladie de plusieurs mois et se sentant physiquement diminué, ce dernier souhaite réduire son activité professionnelle ou quitter son poste. Il est financièrement indépendant mais se heurte à un refus de son employeur d'envisager des solutions amiables comme un temps partiel thérapeutique suivi d'une retraite progressive, une rupture conventionnelle ou un licenciement négocié, notamment en raison d'un changement de propriétaire de l'entreprise peu enclin à considérer l'ancienneté du salarié. Les premières pistes évoquées incluent la reconnaissance d'une inaptitude par la médecine du travail ou une stratégie de confrontation consistant à réduire unilatéralement son temps de présence.

Plusieurs participants soulignent la complexité juridique de la situation et recommandent vivement de consulter un avocat spécialisé en droit social (*ChrisNC*), considérant les conseils de forum comme des pistes exploratoires mais potentiellement risquées face au pouvoir d'appréciation des juges. La négociation directe avec l'employeur est néanmoins suggérée (*Gilles78*), en faisant valoir qu'un employé fatigué et démotivé n'est plus dans l'intérêt de l'entreprise et qu'une transaction pourrait être envisagée. L'option de l'inaptitude est de nouveau mentionnée (*Meki*) comme une voie permettant potentiellement le versement d'indemnités de licenciement. Cependant, la stratégie de confrontation par absences répétées suscite des réserves importantes (*Kabal*), tant sur le plan éthique que pratique, notamment concernant l'impact sur l'ambiance de travail.

Un débat éthique émerge concernant la légitimité de faire supporter à l'entreprise ou à la collectivité (via le chômage) un souhait personnel de départ anticipé (*Auxerrois*, *Pauriak*), certains prônant le respect du contrat ou la démission. D'autres participants (*Kabal*, serenitis) nuancent cette position en mettant en avant l'évolution de la situation personnelle du salarié (santé, âge) et l'importance de la qualité de la relation employeur-salarié passée et présente (*Ricou*). L'ancienneté importante du salarié et le fait que l'employeur devrait de toute façon verser une indemnité de départ à la retraite sont aussi mentionnés. Des alternatives comme chercher un autre emploi plus adapté (*RichardG*) ou devenir consultant (*Bernard2K*) sont également évoquées.

L'option de la syndicalisation est proposée (*Landschaft00*, *Gilles78*) comme un moyen d'obtenir un soutien structuré dans la négociation ou un éventuel conflit. La discussion met en balance la valeur de l'intelligence collective du forum pour identifier des pistes et la nécessité d'un conseil juridique professionnel (*ChrisNC*, *Kabal*). Finalement, une mise à jour indique que le membre concerné, en arrêt maladie prolongé, a écarté la confrontation. Une conciliation semble avoir été engagée, facilitée par l'intervention du conseil juridique de l'employeur, et la piste initialement écartée d'un arrêt maladie suivi d'une retraite progressive paraît désormais envisageable.

Mots-clés : Départ négocié, cadre senior, arrêt maladie, retraite progressive, droit social, PME, relation employeur-salarié.


#1 17/03/2025 23h48

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ESTJ

Un forumeur m’a contacté par MP car il ne souhaitait pas s’exposer au forum mais voulait partager sa problématique pour recueillir des avis. J’ai donc proposé d’initier pour lui cette file qui retrace nos premiers échanges.

Forumeur de 60 ans, cadre de PME, financièrement non dépendant de son revenu pro, il sort d’un pépin de santé qui l’a mis en arrêt maladie quelques mois, et avec le recul induit, se rend compte qu’il ne souhaite plus travailler autant qu’avant car physiquement un peu diminué, il retient ce pépin comme un coup de semonce et détonateur d’une envie de changement.

Il imaginait reprendre en temps partiel thérapeutique, mais a découvert à cette occasion (je l’apprends également..) qu’il n’est pas possible d’enchaîner arrêt maladie, temps partiel thérapeutique et retraite progressive. Il sait que son employeur ne lui facilitera pas ce projet car il voudrait le revoir bosser comme avant et surtout ne voudra pas mettre la main à la poche pour faciliter un départ avec une prime de licenciement ou une rupture conventionnelle.

Dans l’échange, j’ai déjà proposé de voir si possible pendant l’arrêt maladie de valider la retraite progressive ou non.

À défaut, de voir si le médecin du travail pourrait envisager une inaptitude qui règlerait son problème.

Au pire, de prendre l’employeur entre 4 yeux, de lui dire qu’il allait se faire son propre planning en étant absent sur la moitié des horaires attendus, charge à l’employeur de s’adapter à cela, donc de déduire de sa paye les absences, le sanctionner s’il le souhaite et même de le licencier si la situation ne lui convient plus à son tour.

Un employeur avisé ferait a terme un licenciement simple basé sur la réitération des avertissements d’absence, mais fort possible qu’il tente la faute grave dans le but de réduire l’indemnité au salarié.
Je présuppose que ce planning en gruyère subi par l’employeur ne peut être interprété comme un abandon de poste privant le salarié des droits chômage, mais plutôt comme une conséquence disciplinaire
En lien avec la dilettante nouvelle du salarié qui est en mode clignotant et non disparu comme un abandon de poste.

Si la faute grave était la solution employeur retenue, une saisine du CPH pourrait requalifier cette fin de contrat ou une transaction pourrait également etre homologuée en conciliation.

Si vous avez d’autres pistes pour notre collègue, il vous lira sans doute silencieusement sur ce fil et vous en remercie par avance.

Mots-clés : arrêt maladie, conflit, retraite progressive, rupture conventionnelle


Profiter de ne rien foutre….

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#2 18/03/2025 04h14

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Bonjour,

Je vous suggererais de prendre l’attache d’un avocat spécialisé en droit social plutôt que des conseils d’un forum eu égard à l’impact sur votre vie et votre retraite.

Cette matière est très complexe car alimenté par de nombreuses jurisprudences… Les clients venant avec des idées ou conseils juridiques "vu sur internet" sont rarement dans le cadre. J’appelle ca faire du "Julien Courbet" sans jugement de valeur sur la vulgarisation d’une matière complexe.

Un avocat permet d’obtenir une garantie (par sa responsabilité civile) et devrait être plus avisé que le conseil d’un profane - conseilleur mais pas payeur - en post visible ou en MP …

Le droit comme toutes matières nécessite de l’expérience et une solide base juridique.

Bon courage,


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#3 18/03/2025 07h04

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Aura-t-il le courage de mettre en oeuvre cette stratégie d’horaire en gruyère et de baisse de performance. Parce que j’imagine que quand il sera présent la qualité de son travail sera très aléatoire aussi.

Horaire allégé + absence régulière + baisse de performance. C’est un joli tableau ! Mais dur à mettre en œuvre quand on a une certaine conscience pro ou si on respecte son employeur. Surtout qu’en PME, cela va se voir et se savoir rapidement. Bonjour l’ambiance !

La prime de départ est-elle si importante ? Le tout c’est de bénéficier du chômage à ce stade.

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#4 18/03/2025 07h10

Membre (2020)
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Le plus simple est d’avoir une discussion avec l’employeur pour lui faire comprendre que le salarié qui travaillait à 150% n’existe plus puis discuter d’une transaction ou d’un licenciement simple si c’est OK du coté du salarié. Pour la transac, l’idéal est de prendre un avocat pour bien défendre les intérêts du salarié et rester proportionné dans les demandes.   

Les employeurs ne sont pas idiots. Après une bonne discussion, il comprendra que son intérêt pour ses affaires est de se débarrasser de cet employé fatigué et démotivé. Si le patron est tordu, il va chercher une faute pour ne rien payer mais là aussi un bon avocat peu régler le pb.

PS : Laisser des traces écrites de vos échanges car il n’y a que les écrits qui restent en cas de litige.

Et bonne chance car il en faut toujours un peu !


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#5 18/03/2025 07h30

Membre (2020)
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On est clairement sur un employeur qui ne va pas faciliter la vie et le départ du salarié donc je pense que tout ce qui va coûter de l’argent à l’employeur n’est pas envisageable. Donc exit la rupture conventionnelle. La retraite progressive idem car on aurait le salarié a temps « partiel » sur son poste. L’employeur ne refuse pas ces options afin d’avoir un départ autre que le départ en retraite qui au final va aussi entraîner le versement de la prime de départ en retraite ?

La solution de l’ abandon de poste total devrait entraîner un licenciement sans indemnité et une requalification en démission auprès de France travail donc pas d’inscription possible avant le délai de carence et l’analyse du dossier donc autant démissionner directement. Les absences temporaires vont commencer à être sanctionnées mais vont elles entraîner un licenciement à la longue, c’est l’employeur qui tient le planning et le tempo par rapport aux sanctions envisagées

Le passage en inaptitude est la meilleure des solutions à mon sens pour notre ami car elle va permettre le versement des indemnités liées au licenciement. À voir avec le médecin du travail mais je peux comprendre que notre ami veuille encore travailler et ne pas se retrouver sans rien faire du jour au lendemain. Dans ce cas l’employeur doit se plier à la décision et verser ce qui est dû. L’inaptitude est liée au travail ? Un accident du travail ou une maladie professionnelle ?

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#6 18/03/2025 08h21

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Je vais etre dur mais dans la vie, on respecte le contrat que l’on signe ou alors on prends ces responsabilités et on démissionne.
L’employeur n’est pas la variable d’ajustement des envies des gens.

Si ce n’est pas une envie mais un besoin physique, les médecins sont là pour évaluer la situation et faire ce qu’il faut.

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#7 18/03/2025 08h42

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ENTP

En accord avec Auxerrois. Pourquoi serait-ce à votre entreprise (prime de licenciement) ou à la société (chômage) de payer pour un souhait personnel ?

Vous avez envie de partir en retraite plus jeune ? Combien sur ce forum ont travaillé dur pour cela (immobilier, placements boursiers) et/ou choisissent de vivre d’avantage dans la frugalité.

Côté employeur face à ce type de chantage je pense que vous avez deux solutions :

Si vous avez confiance en la personne (ce qui est à priori compliqué, la personne cherchant à trahir son engagement) essayez de trouver un compromis (nombre de mois en travaillant sérieusement avec passation en ordre, mi-temps, licenciement pour faute grave à la fin avec accord transactionnel correspondant aux droits à la retraite).

Si vous n’avez pas confiance je considère que ne pas lâcher trop facilement est une mauvaise décision court terme mais une bonne décision long terme qui doit permettre d’éviter à d’autres de se lancer dans la même démarche.

Dans l’ensemble côté employeur les leviers pour y parvenir sont limités (éthique, honneur) mais de nos jours cela ne suffira pas.

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#8 18/03/2025 08h51

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Quelle est l’ancienneté de cette personne dans la société ?

La discussion est à privilégier si celle ci est importante. Après plusieurs années de loyaux services il ne serait pas inapproprié de solliciter au vu de la santé un départ arrangé.

Dans un conflit où le salarié souhaite partir, celui ci est a l’avantage du salarié… moins depuis que l’abandon de poste est considéré comme une démission mais tout de même côté salarié. Le pouvoir de nuisance est clairement de son côté surtout à 60 ans. Qui pourrait avoir le chômage le porterait jusqu’a la quille….  Donc pas de besoin de retrouver un emploi


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#9 18/03/2025 09h08

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S’il n’a pas de problème d’argent, il est libre de chercher un autre travail avec des conditions plus en adéquation avec son mode de vie. Pourquoi chercher a se prendre la tête avec des personnes si l’ambiance ne correspond plus. Faire un bras de fer psycho à 60 ans ou chacun cherche à imposer ses conditions, ca me semble de la perte de temps et d’énergie. Il faut toujours regarder ailleurs si l’herbe est plus verte. A 60 ans on peut bien sur se sentir freiné mais il y a des entreprises qui franchissent le pas et commencent à utiliser l’expérience des seniors. J’ai le cas d’un plombier (57 ans) sur mon village qui en avait assez de bosser le samedi à faire des devis et de faire toute la paperasse. Il a fermé son commerce et s’est mis salarié. Alors il gagne certainement moins mais il va bosser sans se prendre la tête. La question est qu’a t’il envie de faire de ses journées ?

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#10 18/03/2025 09h16

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Pauriak a écrit :

En accord avec Auxerrois. Pourquoi serait-ce à votre entreprise (prime de licenciement) ou à la société (chômage) de payer pour un souhait personnel ?

Vous avez envie de partir en retraite plus jeune ? Combien sur ce forum ont travaillé dur pour cela (immobilier, placements boursiers) et/ou choisissent de vivre d’avantage dans la frugalité.

Côté employeur face à ce type de chantage je pense que vous avez deux solutions :

Si vous avez confiance en la personne (ce qui est à priori compliqué, la personne cherchant à trahir son engagement) essayez de trouver un compromis (nombre de mois en travaillant sérieusement avec passation en ordre, mi-temps, licenciement pour faute grave à la fin avec accord transactionnel correspondant aux droits à la retraite).

Si vous n’avez pas confiance je considère que ne pas lâcher trop facilement est une mauvaise décision court terme mais une bonne décision long terme qui doit permettre d’éviter à d’autres de se lancer dans la même démarche.

Dans l’ensemble côté employeur les leviers pour y parvenir sont limités (éthique, honneur) mais de nos jours cela ne suffira pas.

Pour moi, c’est dans ces moments là que la qualité de la relation salarié/employeur est révélée.
Soit la qualité était au mieux médiocre (comme c’est très souvent le cas) avec des vexations anciennes et vous avez une situation conflictuelle. Mais après plusieurs années, le rapport de force change et ça les employeurs n’aiment pas. Ca devient une question d’égo pour l’employeur alors qu’en fait, la relation était déjà pourrie.
De plus vous parlez d’éthique et honneur, ca marche dans les deux sens. Un employeur qui n’a ni éthique ni honneur (ou à géométrie variable), s’expose à des comportements du même type.

Soit la relation est saine et du coup, il n’y a pas besoin de menace ou de chantage. On organise une passation et on arrange son salarié. D’ailleurs faire autre chose que cela conduira à un mauvais calcul financier car le salarié va être payé et in fine il va être licencié. Il n’aura transmis aucune information, aucun savoir-faire, rien, voire aura mis le bazar. De plus arrangé un salarié c’est aussi s’assurer qu’ils répondent présent si on a besoin de lui après le contrat. Beaucoup de mes collègues qui sont partis on gardait contact pendant plusieurs mois avec nous pour nous dépanner gratuitement car la sortie avait été bien faite. Certains reviennent même en consulting parfois (ou reviennent tout court).

Ici on ne parle pas d’un gars de mauvaise foi mais d’un salarié qui veut se réorienter après une maladie ou qui veut passer à temps partiel. Je pense que son employeur peut l’y aider et que ca peut être bénéfique pour tout le monde. De toute façon à 60 ans, il faut prévoir la suite et former son successeur donc c’est l’occasion.

Par expérience, avoir des ruptures conventionnelles à l’initiative de l’employeur ou du salarié ne crée pas des demandes en masse. Si c’est le cas, c’est qu’il faut vous remettre en question en tant qu’employeur. Je suis dans une boite à l’anglo-saxonne et c’est pratiqué couramment dans les deux sens sans contagion. Ca aide le salarié à rebondir vers ce qu’il veut avec un pécule et on a une période de transition en tant que salarié et après son départ.

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#11 18/03/2025 09h18

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ISTJ

serenitis, le 17/03/2025 a écrit :

…il sort d’un pépin de santé qui l’a mis en arrêt maladie quelques mois, et avec le recul induit, ne souhaite plus travailler autant qu’avant car physiquement diminué.

Veut-il ou doit-il lever le pied ? Son pépin de santé est-il lié à sa charge de travail ? Les médecins recommandent-ils de lever le pied ? Les médecins valident-ils la reprise du travail avec la charge qu’elle induit pour cette personne ?

serenitis, le 17/03/2025 a écrit :

…Il imaginait reprendre en temps partiel thérapeutique, mais a découvert à cette occasion (je l’apprends également…) qu’il n’est pas possible d’enchaîner arrêt maladie, temps partiel thérapeutique et retraite progressive.

Je ne connais pas toutes ces subtilités, mais le temps partiel est-il possible dans l’entreprise ? Dans ce cas, beaucoup de variations d’aménagement du temps partiel peuvent permettre d’atteindre son objectif.

serenitis, le 17/03/2025 a écrit :

… Forumeur de 60 ans, cadre de PME, financièrement non dépendant de son revenu professionnel.

L’employeur et les Français n’ont pas à financer les désirs de cette personne. S’il veut lever le pied, par confort, il modifie son contrat de travail.
Si la relation avec son employeur est mauvaise et conflictuelle, il sera preferable  de démissionner ; il sera soulagé et profitera, voire retrouvera autre chose dans des conditions qui lui conviendront parfaitement.

Dans tous les cas, il faut consulter un bon avocat spécialisé avant de parler de quoi que ce soit à son employeur.

Dernière modification par JeromeLMNP (18/03/2025 10h03)


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#12 18/03/2025 10h08

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ESTJ

Une règle (de départ) valable des 2 côtés:

Départ négocié = Réputation protégée


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#13 18/03/2025 11h05

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ESTJ

Pour répondre aux différentes questions posées :

L’ancienneté est importante, mais la boîte ayant été vendue, on va dire que l’employeur nouveau ne veut pas la considérer, même s’il a bien sûr tort la dessus….et c’est ce qui complique le départ, la porte semblant close à toute demande pouvant coûter le moindre euro.

La volonté ou le besoin de lever le pied…je ne suis pas médecin, mais y a sûrement un peu des 2, en tous les cas, guère difficile de forcer le destin à mon sens comme on en a déjà parlé sur d’autres files du forum.

Sur le temps partiel thérapeutique, généralement quand le médecin le propose a la boîte, faut comprendre que si elle refuse = inapte et indemnité qui va avec …

Maladie perso ou pro…objectivement sur l’échange on est sur du perso, mais dans la discussion franche employeur, avec le secret médical, je jouerai plutôt l’ambiguïté à la place du collègue pour que l’imaginaire en face calcule son risque sur la base de l’indemnité doublée …

La démission ….le point de vue se conçoit, mais pour cela, il n’aurait pas eu besoin de nous sonder je pense !

Le bras de fer… c’est très vrai que le combat est un poids, j’ai minimisé pour ma part cela sans doute à tort pour le forumeur.

Sur le côté moral de la prime de licenciement….tenant compte qu’en traînant jusqu’à la quille, l’employeur lui devrait alors une prime de retraite très conséquente (j’ai pas fait le calcul différentiel précis avec licenciement toutefois) donc ceci compense cela

Quand on signe un contrat, on le respecte….bien sûr, sauf que 20 ans plus tard le salarié n’est plus dans le même état comme expliqué et l’employeur a revendu et vous avec…donc au delà de la position morale de principe, le procédé ne me choque pas pour ma part…

Sur la capacité de rebond professionnel….de mon échange, je pense que ce serait extrêmement simple pour lui de retrouver un poste même en senior à temps partiel pas loin de la quille car métier très recherché à mon sens (je n’en dis pas davantage)

Pas de forfait jours dans la structure

« Julien Courbet » personne ne se substitue à un avocat en droit du travail, je n’ai d’ailleurs jamais parlé de conseils mais de pistes possibles comme on le ferait avec un ami. Concernant la responsabilité civile de l’avocat, c’est juste hors sol complet à  mon sens ….la différence avec le conseil du bistrot du coin réside dans le fait que les répondants ont souvent un angle de vue différent du dossier de par leur position sociale (DP, employeur, avocat, conseiller en CPH, médecin du travail) qui crée comme sur d’autres domaines une forme d’intelligence collective humaine (et non artificielle 😁.)

Réputation…à la quasi veille de la quille, quand on se projette plus à rebosser …pas certain l’argument porte même si je le comprends bien.

Plus globalement, l’an dernier depuis la création de cette section du forum, j’ai eu environ un contact par mois sur des situations perso dans le thème que les forumeurs souhaitaient exposer sans s’exposer eux au forum par pudeur …(on est tout de même un paquet de participants à se connaître en dehors…) j’ai choisi de partager anonymement celle ci car elle me semble pouvoir concerner beaucoup d’entre nous un jour : la plupart ici se sont forgés un projet d’indépendance lié à leur capacité d’épargne, venant de leur situation pro, et quand celle ci vacille, c’est tout l’édifice d’annes de ce projet qui est remis en question, la plupart noircissent le tableau d’ailleurs en minimisant leur capacité de rebond ou d’indépendance relative car quand on a le moral dans les chaussettes, on est rarement objectif sur soi même.

J’ai croisé des situations très variées, des projets de rupture collective, PSE, disciplinaires, rétrogradation ….surtout sur le second semestre : j’en déduis que le chaos politique durcit les relations sociales car tous les prétextes semblent bons pour dégraisser façon Milei !


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#14 18/03/2025 12h42

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serenitis a écrit :

Sur la capacité de rebond professionnel….de mon échange, je pense que ce serait extrêmement simple pour lui de retrouver un poste même en senior à temps partiel pas loin de la quille car métier très recherché à mon sens (je n’en dis pas davantage)

Pourquoi pas en consultant à son compte. Il a sans doute déjà 25 bonnes années de cotisations : s’il se paie a minima (environ 700 €/mois) jusqu’à l’âge de la retraite, il acquiert les droits à la retraite à taux plein ; se salarier a minima coûte beaucoup moins cher que de racheter des trimestres de retraite.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#15 19/03/2025 03h45

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serenitis, le 18/03/2025 a écrit :

« Julien Courbet » personne ne se substitue à un avocat en droit du travail, je n’ai d’ailleurs jamais parlé de conseils mais de pistes possibles comme on le ferait avec un ami. Concernant la responsabilité civile de l’avocat, c’est juste hors sol complet à  mon sens ….la différence avec le conseil du bistrot du coin réside dans le fait que les répondants ont souvent un angle de vue différent du dossier de par leur position sociale (DP, employeur, avocat, conseiller en CPH, médecin du travail) qui crée comme sur d’autres domaines une forme d’intelligence collective humaine (et non artificielle 😁.)

Je comprends la démarche et je ne la juge pas. J’en ai ni la légitimité ni la permission et l’impolitesse de le faire smile

Je précise connaissant très bien la matière que c’est beaucoup plus difficile de donner des pistes en droit social que le droit fiscal, immobilier ou en comptabilité… (i.e. droit "économique" aux règles claires)

En conséquence et ce malgré les pistes, une consultation devrait être privilégiée d’autant plus que la personne concernée présente une situation lui permettant de le faire.

Les autres conseils qui peuvent être utilisés à "mauvais escient" sont par nature de mauvais conseils à mon sens… car le CPH et infine le juge possède son pouvoir d’appréciation de la situation…

et on peut être surpris du pouvoir d’appréciation hors cadre de ces juges …


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1    #16 19/03/2025 06h44

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INTJ

Une autre piste jamais envisagée par les cadres… se syndiquer !
Mais il faut soit être près de la retraite soit pouvoir se mettre à son compte après.
Il faut également accepter de parler à des personnes qui voient la société de façon opposée à nous (cadre).
J’ai personnellement fait ce choix et j’ai découvert d’autres façons de voir les choses, je n’adhère toujours pas à cette vision.
Par contre, j’ai été énormément soutenu dans mes négociations et le bras de fer est alors réalisable. Seule, j’aurais été broyé.
En tant que cadre, le plus dur a été de ne plus penser à l’intérêt de la société mais au mien…

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#17 19/03/2025 07h15

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ChrisNC a écrit :

Je comprends la démarche et je ne la juge pas. J’en ai ni la légitimité ni la permission et l’impolitesse de le faire smile

Je précise connaissant très bien la matière que c’est beaucoup plus difficile de donner des pistes en droit social que le droit fiscal, immobilier ou en comptabilité… (i.e. droit "économique" aux règles claires)

En conséquence et ce malgré les pistes, une consultation devrait être privilégiée d’autant plus que la personne concernée présente une situation lui permettant de le faire.

Les autres conseils qui peuvent être utilisés à "mauvais escient" sont par nature de mauvais conseils à mon sens… car le CPH et infine le juge possède son pouvoir d’appréciation de la situation…

et on peut être surpris du pouvoir d’appréciation hors cadre de ces juges …

Je trouve au contraire que c’est très bien. Ce genre de position est souvent le fruit d’une démarche solo cachée. Soit on en parle pas puis on en parle a un avocat. Puis c’est évoqué à huis clos puis signer des accords de confidentialité.

Le fait d’exposer les cas anonymement fait que ça permet à tous d’apporter un éclairage qui sera refiltré par un avocat. Et de s’informer de ce qui a pu être mis en oeuvre par d’autres.
Je doute qu’au global on puisse juger les IH complaisant vu les réactions de tout bord. Celui qui voit son cas, en a pour son argent !

A noter que cela se pose quand même comme question lorsqu’on veut passer de salarié à rentier. Comment quitter son employeur ? En tout cas moi, je me suis posé cette question.

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#18 19/03/2025 07h39

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Bravo ! Je suis syndicaliste et représentant du personnel dans mon entreprise.

Pour un salarié seul, c’est dur car la pression peut être très forte. En général, le salarié finit par se mettre en arrêt maladie pour y échapper. Ce qui ne règle évidemment rien mais soulage à court terme!

Le risque d’un arrêt de travail peut être aussi un levier pour pousser l’employeur à trouver un arrangement et sortir de la crise par le haut. Les parties doivent se parler, c’est impératif pour un reglement à l’amiable.       

Autre piste : Un représentant du personnel peut aider et servir de médiateur (passer des messages) à différents niveaux (si grosse entreprise).   

Dernier point: comme le dit D.Trump, il faut avoir des cartes dans votre jeu sinon ce sera compliqué !

Dernière modification par Gilles78 (19/03/2025 09h17)


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#19 07/04/2025 22h18

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ESTJ

J’ai reçu quelques nouvelles de notre forumeur :

Il est désormais placé en arrêt maladie, vraisemblablement pour 6 mois vu le parcours de soins lié à son état.

La piste arrêt maladie suivie de la retraite progressive semble bel et bien jouable dans cet ordre là.

Il a écarté l’idée d’un combat …pas la force d’une part, et pas son approche de l’autre.

La discussion franche a abouti en 2 temps :
Non à tout ce qui pouvait coûter 1€ tout d’abord…
Mais le conseil de l’employeur a su trouver les mots justes pour convaincre l’employeur de prendre tout de même la piste de la conciliation (sans doute qu’il a fait le calcul différentiel des différentes options que je n’avais pas fait, manquant de détails pour les verrouiller).

Notre collègue me dit être dans le brouillard suite aux soins, et les questions posées dernièrement sur ses droits retraite me semblent le confirme  car nous avions déjà balise les points clés en amont…jamais simple de prendre de grandes décisions quand on est pas en forme du tout…

Merki à tous pour lui, je pense que l’essentiel est acquis pour son dossier, big up au conseil de l’employeur qui a bien aidé. J’espère désormais que notre ami nous fera lui même un retour que j’espère positif en fin d’année sur sa situation, de santé tout d’abord qui prime sur le reste bien sûr.


Profiter de ne rien foutre….

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