#1 17/03/2025 23h48
Un forumeur m’a contacté par MP car il ne souhaitait pas s’exposer au forum mais voulait partager sa problématique pour recueillir des avis. J’ai donc proposé d’initier pour lui cette file qui retrace nos premiers échanges.
Forumeur de 60 ans, cadre de PME, financièrement non dépendant de son revenu pro, il sort d’un pépin de santé qui l’a mis en arrêt maladie quelques mois, et avec le recul induit, se rend compte qu’il ne souhaite plus travailler autant qu’avant car physiquement un peu diminué, il retient ce pépin comme un coup de semonce et détonateur d’une envie de changement.
Il imaginait reprendre en temps partiel thérapeutique, mais a découvert à cette occasion (je l’apprends également..) qu’il n’est pas possible d’enchaîner arrêt maladie, temps partiel thérapeutique et retraite progressive. Il sait que son employeur ne lui facilitera pas ce projet car il voudrait le revoir bosser comme avant et surtout ne voudra pas mettre la main à la poche pour faciliter un départ avec une prime de licenciement ou une rupture conventionnelle.
Dans l’échange, j’ai déjà proposé de voir si possible pendant l’arrêt maladie de valider la retraite progressive ou non.
À défaut, de voir si le médecin du travail pourrait envisager une inaptitude qui règlerait son problème.
Au pire, de prendre l’employeur entre 4 yeux, de lui dire qu’il allait se faire son propre planning en étant absent sur la moitié des horaires attendus, charge à l’employeur de s’adapter à cela, donc de déduire de sa paye les absences, le sanctionner s’il le souhaite et même de le licencier si la situation ne lui convient plus à son tour.
Un employeur avisé ferait a terme un licenciement simple basé sur la réitération des avertissements d’absence, mais fort possible qu’il tente la faute grave dans le but de réduire l’indemnité au salarié.
Je présuppose que ce planning en gruyère subi par l’employeur ne peut être interprété comme un abandon de poste privant le salarié des droits chômage, mais plutôt comme une conséquence disciplinaire
En lien avec la dilettante nouvelle du salarié qui est en mode clignotant et non disparu comme un abandon de poste.
Si la faute grave était la solution employeur retenue, une saisine du CPH pourrait requalifier cette fin de contrat ou une transaction pourrait également etre homologuée en conciliation.
Si vous avez d’autres pistes pour notre collègue, il vous lira sans doute silencieusement sur ce fil et vous en remercie par avance.
Mots-clés : arrêt maladie, conflit, retraite progressive, rupture conventionnelle
Profiter de ne rien foutre….
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