J’ai lu plus haut que les clients ne veulent plus payer et qu’on en a pour son argent.
C’est précisément là qu’est mon problème.
Je mets de côté mme Michu qui est certes victime de son inculture dont il/elle n’est pas complètement responsable (ah, des cours de finances personnelles à l’école), mais reste responsable de passer moins de temps à choisir ses placements que son micro ondes.
Moi, client intéressé, j’attends de ma banque des services. Et je suis prêt à payer.
D’un côté ma banque digitale, grosso modo gratuite ou presque, quelques euros par mois.
Tout est facile, tout est ergonomique, et un client averti peut y faire presque tout.
Mais un jour on sort du "presque", pour un montage particulier, pour un crédit pro, ou tout bêtement on achète une maison.
Là on se retourne vers une bonne vieille banque en dur.
Un site internet très peu clair, obligé de passer par le "conseiller" pour des actes simples et courants, et surtout une miriade de frais (on ose encore en 2025 dans ma banque mutualiste m’expliquer que l’accès internet est une option). Des packages, des assurances, des cartes, des options.
Et tout cela est cher. Quand on compare avec le digital, la différence est stupéfiante (je sais, les frais de fonctionnement sont élevés du fait des agences tous les 500m).
MAIS on vous explique que "chez nous, on privilégie l’humain, une relation de confiance, on vous connaît, et bla bla bla).
Et on lit bien dans ces messages que c’est faux. 9 semaines de CA/RTT, des horaires propres aux banques, des procédures lourdes.
Conclusion me concernant:
Je suis prêt à payer plus cher pour un service haut de gamme.Mais si on me vend du haut de gamme, je deviens intolérant à la médiocrité.
En pratique, dans mes 4 banques, les digitales fonctionnent et ne me coûtent rien ou presque
Les banques en dure sont plus chères, pour un service de qualité moindre et plus de paperasse.
Dès lors bien sûr que je tombe régulièrement sur mon conseiller pour demander à ne pas payer ceci ou cela, parcequ’il/elle me donne vraiment l’impression d’être un jambon.
C’est le storytelling de la banque en dur qui doit changer. On ne peut pas tromper mille fois mille personnes!