Traitement fiscal des SCPI en dissolution : analyse d'un cas

Cette discussion porte sur le traitement fiscal des parts de SCPI d'habitation en phase de dissolution, plus précisément la SCPI Multihabitation 2. Un membre, bajb, s'interroge sur l'imposition des remboursements qu'il recevra suite à la dissolution prévue vers 2018-2020. Il exprime son inquiétude concernant les conséquences fiscales liées à la plus-value potentielle générée par la SCPI.

GoodbyLenine propose une analyse préliminaire, suggérant que la société de gestion de la SCPI sera chargée de payer les impôts sur les plus-values réalisées lors de la vente des biens immobiliers. Selon ce participant, le remboursement reçu par les associés serait alors net d'impôt. Cependant, il met en garde contre une possible différence entre la valeur comptable des parts et le montant effectivement perçu lors de la liquidation, et souligne les risques liés à la vente des parts avant la dissolution, notamment la potentielle perte du bénéfice de la loi de Robien.

Rodolphe confirme l'analyse de GoodbyLenine, précisant que la SCPI supportera l'impôt sur les plus-values, et que les remboursements aux associés seront nets d'impôt. Swx exprime cependant des doutes sur l'exactitude de cette interprétation, soulignant la nécessité de vérifier les informations auprès de la société de gestion. Mickic soulève une autre question concernant le traitement fiscal en cas de rachat de parts sur le marché secondaire avec une décote.

La discussion met en lumière l'importance de bien comprendre les implications fiscales liées à l'investissement en SCPI, notamment en cas de dissolution. Elle souligne également la nécessité de se renseigner auprès des professionnels et de la société de gestion pour obtenir des informations fiables et précises concernant le traitement fiscal des plus-values et le remboursement des parts en cas de dissolution. La discussion met en avant le besoin d'une analyse rigoureuse des aspects fiscaux avant tout investissement immobilier.