KingFlan a écrit :
C’est pas vraiment le sujet : on a pas d’ennemis aux frontières de la France grâce à l’Europe.
Mouarf, vous avez un ennemi aux frontières de l’UE et de l’OTAN : la Russie.
@zeb a tout à fait raison, il y a comme dans les années 1910 le besoin impérieux d’un conflit majeur : une population à la fois embourgeoisée et revendicatrice sur fonds d’inégalités sociales profondes, une perte de confiance dans les institutions, une économie en berne et des dettes faramineuses. La guerre permet de faire défaut plus ou moins sélectivement sur la dette, confisquer ce dont on a besoin, restaurer la foi dans les institutions par une peur abjecte, et se débarrasser de tout un tas de gens qu’on juge indésirable (ce n’est pas un hasard si autant de Bretons, de Corses et Vendéens sont morts pendant la première guerre mondiale).
Ma petite théorie personnelle, c’est que l’on s’oriente sciemment vers le nazisme (je ne sais pas vous, mais le ton d’Elon Musk, Kim Dotcom qui cite les Protocoles, etc …) qui redonnera un sens à la vie de ces gens qui survivent dans un état proche de la sidération depuis qu’ils ont pris conscience que leur travail n’avait aucun sens ("commerce non-essentiel") pendant la crise COVID. Sans parler de tous ceux qui vont le perdre, leur travail ( https://www.lesechos.fr/industrie-servi … ns-2118134 ).
J’ai même pensé à un nom amusant, "Ukrainisation de l’Europe".
Vous n’avez jamais trouvé bizarre l’iconographie nazie outrancière des troupes Ukrainiennes, et la façon dont tout le monde (y compris les instructeurs de l’OTAN) s’en moquent et font comme s’ils n’avaient rien vu ? Vous ne trouvez pas bizarre la propagation de memes ouvertement nazis sur Twitter ou Telegram ? Les flashmobs "Ausländer raus" cet été ? Est-ce que tout cela vous semble vraiment spontané ?
"Weimar 2.0" ne serait pas supposé provoquer une Réaction 2.0 ?
Je crois que cela se fera en deux étapes, d’abord une guerre civile pour militariser la société, mettre en place une économie de guerre (industrie/logistique qui vont avec) et former une armée qui ait une solide expérience du combat urbain et des drones. Quelque chose sur le modèle de Gaza, mais en Seine Saint Denis par exemple. Une dégradation soudaine des conditions économiques et un évènement d’envergure seraient probablement suffisants, "ils se cachent parmi la population qui les soutient", "vous êtes avec nous ou contre nous", etc …
Gaza et l’Ukraine sont des laboratoires militaires.
Ensuite, vers 2029 comme l’ont annoncé ouvertement le ministre de la défense allemand Pistorius et l’état major anglais, on ira se battre contre les russes. L’idée est probablement de profiter de l’âge avancé de M. Poutine pour attaquer lorsqu’il y aura passation de pouvoir : j’imagine que M. Poutine s’est trouvé un dauphin, mais ce dernier saura-t-il dominer les différentes factions qui vont le tester, et surtout gagner la loyauté du peuple russe ? Une attaque conventionnelle de l’OTAN pendant cette délicate transition pourrait bien réussir à disloquer la Fédération Russe, un peu comme la Chine des années 1920s était de facto gouvernée par des cliques régionales de seigneurs de la guerre mafieux.
Inutile de préciser que j’espère bien me tromper, mais si vous y réfléchissez honnêtement, ce scénario est-il si improbable ?
@Attercap : L’Allemagne est passée de 0 à Blitzkrieg en 6 ans (1933 - 1939). Faire ça en 4 ans au XXIème siècle, à l’échelle Européenne, est-ce vraiment inconcevable ?
Pour la projection : L?Europe crée des couloirs militaires vers l?Est
@Job : tout à fait, et j’ai réparé cet oubli.
Dernière modification par doubletrouble (27/09/2024 22h10)
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