Remboursement anticipé d'un prêt personnel après vente de SCPI
Cette discussion porte sur la décision d'un membre, quivaPiano, de rembourser ou non un prêt personnel contracté pour l'achat de SCPI, suite à leur vente rapide. Le prêt affiche un taux nominal de 2,95% sur 15 ans, avec 11 années restantes. La question principale est de savoir s'il est plus avantageux de solder le prêt avec les fonds issus de la vente des SCPI ou de continuer les remboursements mensuels.
Les participants partagent des avis majoritairement favorables au remboursement anticipé. Le principal argument repose sur le faible coût du crédit (2,95%), rendant peu probable la possibilité de trouver un placement offrant un rendement supérieur. Plusieurs membres soulignent l'opportunité de réduire son endettement et de disposer de liquidités pour d'autres projets. Le point est également soulevé qu'il est difficile de trouver un prêt personnel sur une durée aussi longue aujourd'hui. L'aspect pratique et la gestion du risque liés à un placement alternatif sont mentionnés, incitant au remboursement total.
Cependant, un membre soulève l'importance de vérifier les conditions générales du prêt. Il met en garde contre la possibilité de pénalités en cas de remboursement anticipé, surtout s'il s'agissait d'un prêt dédié à l'achat des SCPI. Un autre membre mentionne la nécessité d'une mainlevée de nantissement des parts de la part de la banque, engendrant potentiellement des frais supplémentaires, même après remboursement total du crédit. Ceci soulève la question de la transparence et des coûts cachés liés à ce type d'opération.
Finalement, quivaPiano décide de solder son prêt, en confirmant qu'il s'agit d'un prêt personnel et qu'aucune pénalité n'est prévue. Il mentionne également des projets d'investissement immobilier futurs, ce qui renforce la décision de réduire son endettement.
La discussion met en lumière l'importance de la diversification des investissements et la nécessité d'une analyse fine des conditions de crédit avant toute décision de remboursement anticipé. Le coût d'opportunité, lié à la non-utilisation des fonds pour un placement plus rentable, et la gestion des frais annexes constituent des facteurs clés à prendre en compte.