Analyse approfondie des ETFs obligataires : avantages, inconvénients, fiscalité, stratégies de diversification et sélection de produits spécifiques par les membres
Cette discussion débute par une interrogation sur l'utilisation des ETFs obligataires comme alternative ou complément aux fonds € détenus en assurance vie (AV). Les participants explorent les avantages, notamment les frais potentiellement plus bas par rapport aux OPCVM traditionnels (citant des fournisseurs comme iShares, Lyxor, Amundi), et les inconvénients, principalement liés à la fiscalité hors de l'enveloppe AV ou PEA. La distinction entre ETFs capitalisants (C) et distribuants (D) est rapidement établie, soulignant la difficulté fréquente à trouver des versions capitalisantes intéressantes.
Les membres échangent sur divers types d'ETFs obligataires, couvrant les obligations souveraines, les corporates Investment Grade (IG) et High Yield (HY), en référençant des indices spécifiques comme iTraxx, Markit iBoxx ou EuroMTS. La discussion s'étend aux ETFs américains (HYG, JNK), soulevant des questions sur la complexité fiscale pour les investisseurs européens. L'absence fréquente d'ETFs obligataires dans les contrats d'assurance vie français est regrettée, bien que des exceptions soient mentionnées. La pertinence de transférer des contrats vers des assureurs luxembourgeois pour plus de sécurité, malgré l'absence de fonds euros, est également débattue, notamment en lien avec la loi Sapin 2.
Un débat récurrent concerne la comparaison entre le rendement/risque des ETFs obligataires et celui des fonds euros, ces derniers bénéficiant souvent de l'historique de taux élevés et d'une garantie en capital (effet cliquet). La question de la duration des ETFs obligataires et de leur sensibilité aux variations des taux d'intérêt est un point central, surtout dans un contexte anticipé de hausse des taux. La stratégie de couverture de devise (hedging) est abordée, avec ses coûts et bénéfices potentiels. Les participants explorent aussi des alternatives comme les fonds obligataires à échéance et, plus marginalement, les obligations fractionnées.
Au fil des années, la discussion évolue vers la recherche active d'ETFs spécifiques répondant à des besoins précis, notamment pour générer des revenus via des distributions mensuelles ou trimestrielles (sissi partageant de nombreuses références comme STHE, TIGR, MINT). Des produits plus récents ou de niche sont introduits, tels que les ETFs sur obligations indiennes, les CLO ETFs (Collateralized Loan Obligations), les Catastrophe Bonds, ou encore les ETFs actifs en fixed income. La comparaison détaillée entre les performances et implications fiscales des versions accumulantes et distribuantes d'un même ETF est également effectuée par les membres. Les aspects pratiques comme le choix du courtier (IBKR, Saxo, Boursobank) et de la place de cotation sont aussi mentionnés.
Mots-clés : ETF obligataire, diversification, fiscalité, high yield, duration, hedging, fonds euros