Actions françaises ou étrangères : analyse des stratégies d'investissement et de diversification
Cette discussion entre les membres porte sur les stratégies d'investissement en actions, avec un intérêt particulier pour les actions françaises cotées à Paris et la diversification géographique. Un membre initial, "blaise", exprime son intérêt pour un portefeuille secondaire composé uniquement d'actions françaises, afin d'optimiser l'utilisation d'un PEA (Plan d'Épargne en Actions). Il soulève la question de la fiscalité des dividendes étrangers, jugée complexe, et suggère d'appliquer les critères de sélection habituels aux seules actions françaises, sans viser spécifiquement les valeurs de rendement.
Les autres participants soulignent l'importance de la diversification internationale pour réduire les risques et saisir de meilleures opportunités. Plusieurs membres recommandent de consulter des portefeuilles existants, notamment celui de "Jean-Marc", orienté rendement. Ils mentionnent également des valeurs de croissance françaises telles que Air Liquide, Essilor, Danone ou encore LVMH. Ils avancent que se limiter aux actions françaises est une erreur, en argumentant que les marchés internationaux ne sont pas corrélés à long terme, et que certaines entreprises de qualité supérieure ne se trouvent pas en France.
La question du frottement fiscal est abordée, notamment les retenues à la source et le crédit d'impôt. Les participants relativisent l'impact de la fiscalité, en particulier pour les pays comme les États-Unis, et soulignent l'avantage du PEA lors de la vente grâce à l'absence d'impôt sur les plus-values. Un participant soulève la difficulté de la paperasse liée à la déclaration des crédits d'impôts étrangers. La discussion aborde également la question de la volatilité liée aux variations monétaires.
Les trackers et ETF sont suggérés comme alternatives pour la diversification, notamment pour les petits portefeuilles, tandis que la question des trackers synthétiques est débattue. Certains soulignent les efforts de transparence des fournisseurs mais mettent en garde contre le coût des swaps en période de crise. Un membre attire l'attention sur l'intérêt des small caps françaises qui, selon lui, surperforment les grandes capitalisations à long terme et offrent plus d'opportunités, ainsi que des bilans plus faciles à analyser pour le particulier. La discussion explore différentes stratégies d'investissement en actions, tout en mettant en avant les avantages et les inconvénients de chaque option en fonction des objectifs et du contexte de chaque investisseur.
Enfin, les participants reconnaissent que l'investissement en direct dans des actions étrangères nécessite un patrimoine suffisant, en raison des frais et de la complexité administrative. Les participants soulignent l'importance d'avoir des entreprises dont le chiffre d'affaires est mondialisé, indépendamment de leur lieu de cotation.