in

Portefeuille IH - Juin 2020

02/06/2020 - 1905 € de dividendes bruts mensuels, 429 k€ de capital

OBJECTIF DE L’IH ET DE CE REPORTING

Mon objectif est l’obtention d’une rente mensuelle pérenne issue de mon patrimoine financier équivalente à deux SMIC nets, soit environ 2400 € par mois après impôts et prélèvements sociaux.

La stratégie patrimoniale pour y parvenir a été explicitée en filigrane sur les forums, et est décrite en détail dans mon livre.

Le suivi (portefeuille, répartitions, calendrier des dividendes…) est réalisé avec xlsPortfolio et xlsAsset.

Ce 133e mois de reporting (soit onze ans et un mois de transparence) a toujours pour but de partager ma démarche et philosophie d’investissement.

Dividendes d’actions cotées perçus

Après l’arrêt de mon activité principale fin 2013 (Suis-je rentier ?), l’essentiel de mes revenus provient maintenant des dividendes de mon portefeuille d’actions et d’une TPE française dans laquelle je suis coactionnaire, dont l’actif principal est un site e-commerce.

Hors la TPE, le montant des dividendes reçus avant impôts et prélèvements sociaux, en base mensuelle, est d’environ 1905 € en mai 2020.

La forte exposition de mon patrimoine financier à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leurs bénéfices aux États-Unis influence toutefois le montant des dividendes bruts perçu, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Dividendes 2035 € 1923 € 1829 € 1750 € 1682 €

Devise des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Calendrier des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Dépendance des dividendes :


(source : xlsPortfolio)

Contrôle des dividendes par action en devise locale :


(source : xlsPortfolio)

Performance

Bien que ne m’en préoccupant guère (la rente est générée par les dividendes, non par les plus-values boursières), dans la continuité des précédents reportings, je poursuis le suivi de la performance.

Le portefeuille reprend 4,9% en mai 2020, avec une valeur de part à 139,1 vs 132,5 le mois dernier.

Evolution de la valeur de la part :


(sources : xlsPortfolio, xlsAsset)

Evolution de la performance annuelle sur les 133 mois de reporting :


(sources : xlsAsset)

Les dividendes sont intégrés nets d’imposition et prélèvements sociaux dans le calcul de la performance, quelle que soit leur utilisation effective (consommation ou réinvestissement).

Le crédit d’impôt lié aux nombreuses actions étrangères détenues et l‘écart entre l’acompte éventuel vs l’imposition réelle (moins élevée) ne sont pas réintégrés, donc la performance effective est légèrement supérieure à celle indiquée.

La forte exposition à des sociétés cotant en USD et réalisant une part importante de leur bénéfice aux États-Unis influence également la valorisation du portefeuille d’actions, ainsi, toutes choses égales par ailleurs :

EUR/USD 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40
Portefeuille 454 k€ 430 k€ 411 k€ 394 k€ 379 k€

Allocation stratégique

J’ai stoppé mon activité principale fin 2013 à l‘âge de trente-quatre ans, avec comme actifs une participation dans une TPE française, quelques liquidités et un patrimoine financier d’environ 450 k€ (aujourd’hui 429 k€).

La totalité de ce que je possède est le fruit de mon travail, de mon épargne et de mes investissements (ni aide d’aucune sorte après avoir quitté le domicile parental, ni héritage, je suis arrivé à Paris fin 1999 à vingt ans avec un BAC+2 et environ 1 k€ en poche – premier logement dans un foyer de jeunes travailleurs en banlieue, interminables transports en commun, travail acharné, reprise d‘études…).

Concernant mon patrimoine financier, l’allocation stratégique est volontairement plus “agressive” que celle préconisée dans mon livre avec l’espoir d’une rentabilité meilleure, mais au prix d’une volatilité plus élevée, assumée :


(sources : Financial Times, xlsPortfolio, xlsAsset)

Fonds euros en assurance-vie (≈2 k€)

Mes fonds euros sont :

  • Eurossima, détenu via un contrat d’assurance-vie Boursorama
  • Suravenir, détenu via un contrat d’assurance-vie Fortuneo

Les montants sont minimaux pour conserver les bénéfices liés à l’ancienneté des contrats d’assurance-vie.

Immobilier (≈111 k€ d’immobilier coté)

Mes investissements immobiliers le sont au travers de sociétés immobilières cotées en bourse (Real Estate Investment Trust), qui permettent une diversification géographique et typologique aisée (cf. Investir dans l’immobilier depuis chez soi) :


(source : xlsPortfolio)

Détail des investissements :

Ces foncières cotées sont détenues chez Binck.

Digital Realty a le statut de REIT, mais comme son activité est orientée autour des centres de données informatiques, je la classe dans les technologies de l’information.

Actions (≈426 k€ dont 111 k€ d’immobilier coté)

Répartitions diverses :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Allocation opérationnelle :


(source : xlsPortfolio)


(source : xlsPortfolio)

Ces actions sont détenues chez Binck.

Détails des investissements :

D’une manière générale, les sociétés en portefeuille sont des leaders nationaux ou mondiaux dans leur domaine d’activité.

Futurs spins-off :

Plusieurs sociétés seront scindées prochainement, ce qui contribuera à moyen terme à une plus grande diversification du portefeuille. Les spins-off annoncés ou prévisibles sont :

Futures fusions-acquisitions :

Je pense que sous un horizon de trois à cinq ans, les sociétés suivantes feront l’objet d’opérations de fusion-acquisition :

Macerich car elle a déjà fait l’objet de plusieurs tentatives d’OPA, Site Centers et VEREIT car leur management a un historique de fusions-acquisitions.

Idées futures d’investissement :

Pour trouver de nouvelles idées d’investissement, j’utilise de plus en plus systématiquement la newsletter Gérants et la newsletter IH Score.

Volatilité boursière vs monde réel :

Les vicissitudes boursières ne me préoccupent guère (cf. Comment faire face à la volatilité boursière ?), à long terme, seules la performance opérationnelle de ces sociétés et leur capacité à distribuer des dividendes, comptent.

Chaque entreprise connaîtra certainement des hauts et des bas ponctuels, en fonction du cycle économique, du cours des matières premières, de l’environnement réglementaire et concurrentiel, mais en agrégat et en tendance, j’espère une augmentation des profits et des dividendes dans le futur, au moins au rythme de l’inflation.

Concédons cependant que cela n’a pas été probant ces récentes années, puisque les dividendes cumulés du portefeuille ont vivoté. Mes investissements dans les foncières de centres commerciaux se sont révélés malheureux, puisqu’elles sont toutes au bord de la faillite.

Autres actifs (### k€)

Mes liquidités courantes, la participation dans la TPE, un bien immobilier acheté à crédit (et pour le moment qui appartient surtout au banquier) et d’autres actifs divers, ne sont pas comptabilisés dans ce reporting, mais contribuent à une diversification patrimoniale plus importante que mon patrimoine financier seul pourrait présager.

Ces autres actifs représentent en tendance une part de plus en plus importante de mon patrimoine total, même si mon portefeuille d’actions est toujours prépondérant.

Opérations du mois

Les dividendes d’actions reçus ce mois-ci après prélèvements en tout genre sont 124 EUR, 194 CAD, 104 GBP et 580 USD :


(source : Binck)

Ces dividendes, après conversion le cas échéant, et le reliquat de trésorerie du mois précédent, ont été investis dans deux sociétés françaises parmi la dizaine que j’avais achetée en mars 2020 :

  • Action “Growth” : le leader du luxe Kering
  • Action “GARP” : le leader des titres restaurant Edenred
  • Action “Income” : n/a (pas assez de dividende à investir ce mois-ci, sauf à passer un ordre riquiqui)

Commentaire

La valorisation du portefeuille continue à souffrir du coronavirus, spécialement les foncières, mais je reste raisonnablement optimiste sur la suite.

L’expérience montre que les sujets préoccupants sont oubliés très rapidement, et qu’un problème en chasse un autre (le terrorisme, les migrants, les gilets jaune, l‘écologie, le COVID-19…). C’est à la fois salutaire et triste, puisque l’humanité a du mal à s’inscrire dans le long terme.

Le principal risque est que le COVID-19 revienne cet hiver, mais d’ici là, on sera mieux préparé, et il y aurait peut-être un traitement véritablement efficace.

Par contre, cette pandémie a durement touché les entreprises déjà fragiles, et si Intu Properties, CBL Properties et Washington Prime Group s’en sortent, cela relève à présent du miracle.

Les banques vont aussi souffrir des taux longs toujours plus bas, conséquence des politiques accommodantes des banques centrales.

Par conséquent, même si je m’attends à une amélioration, j’ai peur que certaines valeurs en portefeuille ne retrouvent pas leur niveau pré-coronavirus avant de nombreux mois, voire années. Comme toujours, se pose la question de s’il faut les conserver ou non. En même temps, ce sont également celles-ci qui peuvent rebondir le plus fortement.

Par contre, je suis assez content de mes sociétés de pipelines (Enbridge, Kinder Morgan, TC Energy, The Williams) : leur valorisation boursière vivote compte-tenu du cours du pétrole, mais elles ont montré leur résilience opérationnelle et ont versé les dividendes attendus, malgré la pandémie.

Don du mois

Depuis octobre 2018, l‘équivalent d’environ 10% des dividendes perçus mensuellement est remis à une association. Ainsi, 90 € (en réalité 31 € après la réduction fiscale de 66% en année n+1) ont été versés à l’association française L214 éthique et animaux :

L214 a pour mission de rendre compte des conditions d‘élevages et d’abatage des animaux, de l’impact négatif de la consommation de produits animaux, et de proposer des solutions alternatives. Son paradigme est que les animaux sont des êtres sensibles, et qu’il est cruel de les faire souffrir.

Évidemment, on pourra trouver incohérent d’aider une association liée aux animaux, tout en investissant dans des entreprises (pétrolière, minières…) qui n’ont pas la plus grande bienveillance vis-à-vis de l’environnement. Peut-être résoudrais-je cette dissonance avec le temps, mais d’expérience, quand on attend d‘être irréprochable ou le moment parfait pour faire quelque chose, on ne fait rien. Dont acte.

Par rapport à l‘état de la planète et à la faible considération qui est donnée aux animaux avec qui nous en partageons l’espace, ces dons paraissent insignifiants, tant le chemin à parcourir semble grand. Mais là encore, en raisonnant ainsi, on ne fait rien.

Le montant des dons cumulés depuis octobre 2018 est de 3255 € :

Accessoirement, je note que cette démarche de dons a modifié ma manière d’investir. Je suis plus rigoureux dans le suivi strict de ma stratégie. En effet, si une société en portefeuille coupe son dividende, je ne suis plus le seul pénalisé (hors les autres parties prenantes évidemment), mais mes dons mensuels le sont aussi. Par conséquent, je suis moins enclin à suivre mon ego et les sirènes des actions avec un couple rendement/risque élevé, mais tout de même risquées.

Réponses aux questions fréquentes

N’avez-vous pas peur de vivre en zone EUR tandis que votre “rente” est majoritairement en USD, CAD et GBP ?

Les dollars américains, canadiens ou la livre britannique ne sont pas le rouble russe, le réal brésilien ou je ne sais quelle devise d’un pays émergent.

Les États-Unis sont la première puissance économique et militaire du monde, le Canada est un pays bien géré avec des ressources pétrolières, Londres est la première place financière mondiale.

Si ces devises évoluent par rapport à l’euro, je ne m’attends pas à des variations extrêmes. Quand bien même elles auraient lieu, il n’est pas certain que cela soit en faveur de l’euro.

Enfin, le différentiel de coût de la vie entre la France et les pays hispanophones, où je passe beaucoup de temps, est pour l’heure significativement supérieur aux variations du taux de change EUR/USD et sa réduction m’affecterait bien plus.

Votre rente mensuelle est bien faible, vous n‘êtes pas un vrai rentier !

Ma mère, après avoir travaillé près de quarante ans dans la fonction publique hospitalière touche 1730 € de retraite mensuelle, accompagné d’un mal de dos chronique d’avoir porté des malades pendant toutes ces années.

L’avenir des retraites en France me semble également bien incertain (incertitude sur la durée de cotisation, incertitude sur le montant des cotisations, incertitude sur le montant des pensions, incertitude sur la revalorisation des pensions…) et morose : cotiser toujours plus et toujours plus longtemps, pour toucher moins.

Aussi je trouve ma situation plutôt enviable : Suis-je rentier ?

La vie dans les pays hispanophones, où je passe de plus en plus de temps, est également moins chère qu’en France.

Pouvez-vous divulguer la totalité de votre patrimoine, votre impôt sur le revenu, les revenus de votre compagne, etc. ?

L’objectif de ce reporting est de partager une démarche d’investissement, pas d’exposer ma vie privée et satisfaire la curiosité de chacun.

Peu de blogueurs ont déjà le niveau de transparence auquel je m’astreins, qui sert aussi de prétexte pour m’insulter copieusement sur Internet (cf. Pourquoi les autres souhaitent-ils vous voir échouer ?).

Par contre, je n’ai pas d’enfant ni ne prévoit d’en avoir et ai donc une flexibilité plus importante que celui qui en a : voyages hors-saison, dépenses ajustables facilement, pas d‘étude à financer…

Vous êtes un odieux capitaliste !

Je crois effectivement que le capitalisme (droit à la propriété, ouverture à la concurrence) est meilleur que le communisme.

Pour autant, le capitalisme doit être fortement régulé, pour compenser ses externalités négatives (pollutions de l’environnement, exploitation des ressources finies…) et les déséquilibres dans les rapports de force des différentes parties prenantes (propriétaires, mandataires, salariés…). Aujourd’hui, la régulation est très insuffisante sur de nombreux aspects, mais hélas difficile à mettre en œuvre dans un marché globalisé, où les pays sont en concurrence économique les uns envers les autres.

N’avez-vous pas peur que les sociétés en portefeuille suppriment leurs dividendes ?

Mon portefeuille est essentiellement constitué de leaders mondiaux ou nationaux. Croyez-moi, si un jour la totalité des dividendes était coupée, c’est qu’il y aurait une telle crise économique mondialisée que nous aurions tous bien d’autres préoccupations.

N’avez-vous pas peur d’une hausse de la fiscalité ?

Si la fiscalité devenait insupportable, je peux m’expatrier dans le pays approprié à ce moment-là.

Mais mes revenus sont modérés, et en réalité je suis nettement moins imposé maintenant que lorsque j‘étais célibataire, consultant indépendant à temps plein, et payait plus de 15 k€ (vous avez bien lu) d’impôts sur le revenu chaque année.

N’avez-vous pas peur de devoir retravailler ?

Être “retraité précoce” ne signifie pas boire des mojitos sur la plage à longueur de temps. C’est d’ailleurs vite ennuyeux ! C’est surtout avoir du temps libre pour faire des tas de choses : aller à la plage certes, mais aussi se former, s’intéresser aux choses et être actif de quelques façons que ce soit.

Retrouver un emploi aussi rémunéré et dans le secteur que j’occupais précédemment serait à présent difficile (et a fortiori car jamais je ne remettrai les pieds à Paris !), mais il y a toujours d’autres possibilités si les circonstances le nécessitaient.

N’avez-vous pas peur ?..

Quand on réfléchit sereinement et avec recul, les risques apparaissent bien plus contenus qu’ils ne semblaient initialement (cf. La peur de tout : Philippe, n’avez-vous pas peur que…).

Passer à côté de sa vie en gaspillant un temps précieux est aussi quelque chose de risqué…

---------

 

9 commentaires

Commentaire
1) Arnaud
02/06/2020
Bonjour Philippe
Je suis assez admiratif de la régularité de votre reporting et de votre transparence sur ce sujet.
Par contre je constate une dégradation de votre rente depuis plusieurs années alors que vous aviez atteint votre objectif de 2 smic, celui-ci semble de plus en plus s’éloigner malgré un réinvestissement régulier de votre part.
Comment voyez-vous l’avenir de ce point de vue ?
J’ai moi-même entrepris la même démarche avec un objectif plus modeste de 1000€ Nets par mois. Le coronavirus ne m’a pas conforté dans cette voix pour le moment, en espérant que cet épisode sera rapidement derrière nous.
Bonne continuation aux IH
Réponse de Philippe
Philippe
03/06/2020
Bonjour,

En effet, je suis revenu en arrière de plusieurs années avec ces "paris" perdus sur plusieurs foncières cotées et le coronavirus.

Tant que je peux continuer à vivre de mes activités annexes et à réinvestir les dividendes (cette fois-ci uniquement sur des sociétés solides), je suis toujours dans la course vers l'objectif, et je préfère ne pas trop m'appesantir sur le passé, qui ne peut être changé.

P.
Commentaire
3) La Fourgale
04/06/2020
Bonjour Philippe,

Sans vous passer la brosse à reluire, je souhaiterai vous féliciter pour votre transparence en termes de reporting, en évoquant à la fois vos réussites, vos échecs mais aussi vos doutes.

Comme vous l'aviez fait remarqué dans un précédent billet, votre situation serait sûrement différente dans un pays anglo-saxon, où vous seriez une "star" de l'indépendance financière - à défaut de star, un Monsieur Money Moustache à la française.

En relisant plusieurs de vos reportings, une question ne cesse de me turlupiner. Votre poche "Service Financiers" est très faible, comparativement à d'autres.

En outre, seules les sociétés bancaires ont trouvé grâce à vos yeux, HSBC et Wells Fargo.

Pas de sociétés de gestion d'actifs, ni de compagnies d'assurance. Pour les sociétés de gestion d'actifs, je ne peux pas trop en parler mais pour les compagnies d'assurance, j'ai en tête quelques noms européens ou anglo-saxons, qui rentreraient dans votre nouvelle stratégie (i.e. société fournissant un dividende en croissance + perspectives à long-terme).

Sans nulle doute, les taux d'intérêts ont et auront un impact sur la profitabilité des assureurs, mais je pense que certains arriveront à tirer leur épingle du jeu. Ma question est donc - on y arrive enfin, ouf! - y-a-t-il une raison particulière à ce désintérêt pour les sociétés d'assurances? (hormis les limites d'extension de votre porte-monnaie)
Commentaire
4) Jonathan
04/06/2020
Bonjour Philippe,
depuis que je suis votre portefeuille, en effet il semble que le pari sur les foncières n'a pas marché.

Plutôt que de continuer sur du Stock-Picking, pourquoi ne pas se lancer tenter par des ré-investissements sur un ETF Monde ?
Réponse de Philippe
Philippe
04/06/2020
@La Fourgale

En fait j'ai été traumatisé par le krach de 2009 sur les sociétés financières. Ce sont des sociétés qui ont un gros risque de "cygne noir". Et ce qui se passe actuellement sur les banques me conforte sur le fait qu'il faut sous-pondérer ce secteur.

Il y a bien des sociétés qui cartonnent comme Visa, Mastercard, BlackRock, Euronext, mais ce sont plus des sociétés technologiques en réalité, et d'ailleurs leur dividende est riquiqui.

@Jonathan

Même si ce n'est pas probant (euphémisme), je pense qu'on peut faire mieux qu'un ETF monde : tout simplement car dans un ETF monde vous avez aussi plein de sociétés "pourries".
Commentaire
6) Nicolas
05/06/2020
Bonjour Phillipe,

En plus des societes potentiellement "pourries", est ce que l'on ne surpaie pas les ETF en ce moment....

Sans faire du stock picking ultra pousse, il semblerait que certains secteurs sont actuellement tres sous evalues. Bien qu'etant un fan de la methode ETF, votre raisonnement me pousse egalement a sortir de cette methode de facilite

L'humain a la memoire courte, et une fois le trou d'air passe, la sur-consommation a outrance reprendra sa place normalement ;-)
Commentaire
7) Bibike
07/06/2020
Bonjour Philippe,

Même si ce n'est pas censé être un signal habituellement, comme vous le soulignez, les ventes des dirigeants qui n'ont rien acheté ces dernières années, + les dégâts du COVID me donnent personnellement très envie de prendre mes pertes sur la préférentielle de CBL. Ce que je ferai lundi après-midi assurément.
Il vous reste 660 € sur le titre.
Je sais que c'est toujours très dur de prendre ses pertes surtout à ce niveau mais avez vous le moindre espoir de récupérer davantage que ces 660 € sur CBL ?

Vous serez le dernier servi en cas de liquidation, même si je suis mieux positionné que vous via des préférentielles, la société allait mal avant, là avec le COVID c'est la totale, je ne vois pas comment je pourrai récupérer quelque chose avec des actifs qui ne valent que ce qu'un éventuel repreneur voudra bien les valoriser et d'importantes dettes seniors à rembourser (sans compter les salariés, l'Etat, les fournisseurs etc....).
Pas de class action à espérer sans fraude.
Après à ce niveau de cours le titre est très volatile et vous pouvez bien vendre deux fois plus cher avant une éventuelle faillite.

Pour Accor, au delà du COVID, avez-vous essayé d'estimer ce que donneraient les flux avec la nouvelle structure assets light ?

Bon dimanche
Réponse de Philippe
Philippe
08/06/2020
Sur CBL, il y a un espoir. Peut-être 1 chance sur 20, mais il y a un espoir !

A partir de là, si je vendais ma faible position et que l'on tombait sur cette chance sur 20, je serais fortement contrarié !

Donc je préfère conserver...
Commentaire
9) Elentir
28/06/2020
Bonjour Philippe,

Merci pour cet article très intéressant et pour tout ce que vous faites.
Je me reconnais beaucoup dans votre démarche et dans votre philosophie générale. Sans atteindre vos performances (34 ans ça va être un peu juste pour moi), j'espère vous emboîter le pas un jour.

Bonne chance pour la suite et profitez bien de la vie!

Commenter

Cette publication est trop ancienne, il n’est plus possible de soumettre un commentaire.